Serions-nous dans la situation actuelle si les textes de la Fécafoot étaient clairs ? Il semble que non tant les interprétations des articles varient selon les différentes parties. L'article 39 des statuts de l'association conforte la position de John Begheni Ndeh qui en tant que premier vice-président, assure l’intérim en cas d’empêchement du président. De leur côté, les membres du comité exécutif brandissent notamment l’article 45

 pour révoquer le premier vice-président ainsi que l’article 47 des statuts de la Fécafoot. Déjà, lors du report de l’élection le 25 mai, des débats avaient été menés sur la poursuite du mandat de l’équipe sortante, arrivé à expiration. Des anciennes gloires du football avaient même parlé de violation des articles 34, 35 et 41 des statuts de la Fécafoot, estimant que le président sortant ne jouissait plus de ses droits. A quel saint se vouer donc ? La révision de ces textes a plusieurs fois été mise sur le tapis, notamment avec Prosper Nkou Mvondo et l’affaire du fameux article 4 qui prévoit notamment le vote des dirigeants au sein de ligues décentralisées. Mais pour revoir ces textes, il faudrait une assemblée générale. Mais la question est qui va la convoquer en l’état actuel des choses ?