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Dossier de la Rédaction

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Une vingtaine d’églises fermées à Bafoussam

http://cameroon-tribune.cmL’opération coup de poing lancée lundi par le sous-préfet de Bafoussam I, Didier Bidja, a pour but de fermer tous les lieux de culte jugés clandestins dans la ville de Bafoussam.

L’opération a débuté le jeudi 13 juin dernier et s’est poursuivie lundi notamment au quartier Banengo. Accompagné du commissaire central, Gérard Aldjim, le sous-préfet demande aux propriétaires des églises concernées de présenter les documents leur permettant de fonctionner. En cas de non-présentation desdits documents, des scellés sont apposés sur les entrées des locaux. Certains propriétaires essaient d’opposer de la résistance, en brisant les scellés, une fois les autorités parties. Mal leur en prend, car, ils sont purement et simplement embarqués pour le poste de police. C’est ce qui est arrivé au Révérend pasteur-fondateur de l’église « Holing Spirit », Luis Sama.

Ce dernier a enlevé les scellés avant de répondre à la convocation servie par le sous-préfet. Il a passé le week-end en cellule. Le pasteur Robert Sikati, dont l’église a été aussi fermée, considère l’action menée comme « une œuvre incitée par le diable et annonçant la fin des temps ». Il ne comprend pas comment son église qui fonctionne depuis plus de 15 ans vient à se voir apposer des scellés. Et rappelle que l’église est l’œuvre du Saint-Esprit et non des hommes. « On ne peut pas enfermer l’existence d’une église qui ne nuit pas à autrui et œuvre pour la paix, dans des tas de papiers. Surtout qu’il faut sans cesse corrompre des fonctionnaires pour les obtenir. »

Didier Bidja déplore le fait que ces propriétaires ne soient « entourés d’aucune obligation légale et se contentent de créer leurs églises. Le sous-préfet rappelle qu’il faut respecter les textes relatifs à la liberté d’association de décembre 1990 et que ces églises, en plus d’être clandestines, distillent des discours et doctrines qui « mettent à mal la cohésion sociale ». Par conséquent, elles doivent obtenir l’autorisation de la présidence de la République pour pouvoir rouvrir leurs portes. Il promet de poursuivre dans les autres quartiers cette action qu’il a initiée en collaboration avec le préfet et le procureur de la République près les tribunaux de la Mifi. Le quartier administratif, l’entrée de la ville, le lieu dit carrefour Socada et Tamdja ont déjà reçu la visite des autorités administratives.http://cameroon-tribune.cm




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