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Dossier de la Rédaction

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Jour de fête, jour de souvenir pour les réfugiés

Des flashes de violence la hantent. Linda Mosseka, agent d’entretien de nationalité congolaise, a des réminiscences des cris de guerre des rebelles qui l'ont réveillée un matin de mai 2005. 

 Ce jour où elle a été contrainte de quitter la RDC pour le Cameroun. Jusqu’aujourd’hui, la dame a gardé des séquelles : « J’ai des palpitations, ma tension artérielle est élevée, j’ai du mal à oublier les atrocités de la guerre.» Aujourd’hui, Linda Mosseka et sa famille sont installés au Cameroun. Et la célébration de la journée mondiale des réfugiés hier à Yaoundé lui rappelle que son clan et elle sont loin de ce qu’elle a appelé les « atrocités de la guerre ».

Hier, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a commémoré la journée des réfugiés. Pour le secrétaire général du ministère des Relations extérieures, Félix Mbayu : « Cette journée rappelle la nécessité d’accorder une attention particulière à ceux et celles qui sont obligés de quitter leurs zones d’origine. Le Cameroun fait siennes des solutions durables telles que préconisées par le HCR et ne ménage aucun effort pour que ces personnes en quête d’asile soient accueillies sur le territoire national.»

A travers des danses et sketches, les refugiés rwandais, centrafricains, tchadiens… ont étalé les problèmes auxquels ils font face avec humour. Les députés juniors congolais, représentant les enfants réfugiés à l’Assemblée nationale, ont tout de même souhaité que leurs préoccupations soient entendues et résolues. A savoir, l’assurance pour les réfugiés d’un avenir au Cameroun. « Parce que, lorsque nos parents postulent pour des postes, et qu’ils présentent leur carte de réfugié, ils sont stigmatisés », a expliqué Rebecca Kusonika.

Selon les Nations unies, le monde compte 45 millions de réfugiés ou de déplacés, un chiffre inégalé depuis 20 ans. La journée à eux dédiée avait pour thème : « Une seule famille déchirée par la guerre, c’est déjà trop ». La veille déjà, le vernissage d’une exposition-vente a eu lieu à la Centrale de lecture publique à Yaoundé. Samedi dernier, une marche de solidarité envers les réfugiés a été organisée pour les accompagner dans l’accession à leurs droits.

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