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Dossier de la Rédaction

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Attentes fortes

Dans les zones urbaines comme dans le monde rural, le désenclavement, par le biais de la construction ou de l’entretien des routes, est l’une des demandes les plus fréquentes formulées dès que possible par les populations concernées à l’endroit des autorités politiques et administratives,

lors des campagnes électorales ou des tournées des gouverneurs de région, des préfets ou des sous-préfets. Au demeurant, parmi les motifs de satisfaction relevés dans les motions de soutien adressées au président de la République figurent en bonne place, le cas échéant, les réalisations relatives aux infrastructures routières. C’est faire observer combien les attentes des populations sont fortes à cet égard, tandis que toute initiative tendant à rompre l’isolement par la route est toujours bien accueillie. L’adage bien connu est tout à fait significatif du vœu fréquemment exprimé : là où la route passe, le développement suit.

Voilà pourquoi les réunions du CONAROUTE (Conseil national de la route) revêtent plus d’intérêt que ne laisse apparaitre la communication généralement limitée à la publication d’un communiqué sur les travaux. Que la présidence de cet organe consultatif regroupant des représentants des ministères et autres structures publiques, ceux du secteur privé et des usagers de la route soit assumée par le Premier ministre, chef du gouvernement, en souligne déjà l’importance. La mission assignée à tous ces acteurs l’est tout autant : réfléchir sur les voies et moyens devant permettre le développement et l’entretien harmonieux du réseau routier national. Il est connu et indéniable que malgré les efforts consentis à cet égard par les pouvoirs publics, le réseau routier national est encore en deçà des attentes non pas seulement des populations, mais aussi notamment des opérateurs économiques.

Le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi met du reste en exergue la nécessité du développement des infrastructures routières dans la perspective de l’émergence du Cameroun projetée en 2035. L’inventaire en cours par l’Institut national de la statistique permettra d’avoir des chiffres précis sur le réseau routier national. Cependant, tandis que certaines sources indiquent 100.000 km de routes linéaires, les statistiques généralement admises font état de 54.000km dont 6.000 km de routes bitumées. Selon une source proche du ministère des Travaux publics, environ 12.000km faisaient l’objet d’un entretien il y a trois ans. Voilà pourquoi, compte tenu de l’usure, des intempéries et des dégradations de toutes origines dont le réseau routier est victime, et au vu des graves conséquences notamment socio-économiques entrainées par cette situation, le président de la République a décidé, il y a plus d’un an, la mise en place d’un programme d’urgence financé à hauteur de 100 milliards de Fcfa pour la réhabilitation des axes routiers névralgiques.

Le contexte de la mise en œuvre de la politique des « Grandes Réalisations » rend encore plus pressant la construction et l’entretien des infrastructures routières. Il ne s’agit pas seulement de faciliter la circulation et le brassage des populations, tout en participant au désenclavement des bassins de production vivrière. Il est question aussi, comme l’a, maintes fois, souligné le président du CONAROUTE, de construire et d’entretenir des voies d’accès aux principaux sites miniers et énergétiques, aux zones industrielles, aux sites touristiques, sans oublier les voies de contournement des grandes agglomérations urbaines et celles de l’intégration régionale.

Les besoins sont connus et clairement identifiés. Mais il est nécessaire de lever les obstacles, nombreux, qui entravent le développement des infrastructures routières . Les communiqués des réunions de la CONAROUTE en font souvent état : problèmes de financement, amateurisme de certains acteurs dans les travaux de construction ou d’entretien, absence ou mauvaises études techniques… Les mesures prescrites n’ont pas vaincu toutes les difficultés et même les résistances. D’où la nécessité d’une synergie toujours plus forte entre les acteurs pour pouvoir avancer résolument dans ce travail d’édification et d’entretien des routes.


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