Une opération dans ce sens a été lancée jeudi avec la réception d’une centaine de poubelles. Hôpitaux de district, écoles maternelles et primaires, lycées, collèges et chefferies traditionnelles sont les premiers bénéficiaires du don d’une centaine de bacs à ordures.

 Don effectué par une société pétrolière de la place, et réceptionné par la municipalité le 20 juin 2013. Une cérémonie de remise qui s’est tenue à la délégation d’état-civil de Deido, dans le cadre du lancement de l’opération « Douala 1er, arrondissement propre ».

Evoquant les axes de l’opération, Lengue Malapa, maire de Douala 1er, a souligné : « La lutte contre l’insalubrité et le désordre urbain est la lutte de chacun d’entre nous ». Marie Ngobo, chef de service technique adjoint à la mairie, est quant à elle revenue sur les constats qui ont conduit à la mise en place de l’opération : « Nous vivons dans un environnement d’insalubrité criante. Les aliments que nous consommons au quotidien sont la source de nos maladies ». Des aliments exposés à toutes sortes d’intempéries et de maux. Un chronogramme d’actions « musclées » est donc prévu pour enrayer le problème.

La priorité sera ainsi donnée à l’assainissement des marchés. Activité à laquelle viendront s’ajouter l’assainissement de l’environnement de vie, des causeries éducatives pour amener les populations de Douala 1er à adopter de meilleurs comportements en matière de salubrité, l’investissement à travers les journées citoyennes de propreté. A la suite de la réception du don, un mémorandum d’entente a été signé entre Addax Petroleum Cameroon et la commune d’arrondissement de Douala 1er. Un accord qui vise, selon Roger Beaumont, Pdg de la compagnie pétrolière, « à garantir les conditions d’une utilisation propice et durable » de ces bacs à ordures.

Et puisqu’il était question du lien entre l’insalubrité et les produits consommés, le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er, Jean Marc Ekoa Mbarga, a tenu à s’adresser aux autorités traditionnelles. A propos de la Rue de la joie de Deido, où l’on trouve des « bars et restaurants sans toilettes ». Avec des clients qui se soulagent dans des rigoles et caniveaux, dont les eaux de ruissellement vont se mêler aux cours d’eau où sont pêchés les poissons consommés dans ces lieux de réjouissances. Il a annoncé une descente à l’endroit incriminé dans les prochains jours, avec sanction pour les opérateurs qui ne possèdent pas de lieux d’aisance.