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Dossier de la Rédaction

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Cacao, qualité à améliorer

C’est l’objectif de l’atelier international sur la certification ouvert lundi dernier à Douala. La production de cacao en grande quantité est vaine si elle ne s’accompagne pas de l’amélioration de la qualité.

 En substance, le Dr Jean-Marc Anga, directeur exécutif de l’International Cocoa Organization (Icco), insiste sur l’importance de la certification dans la filière. Le sujet est au centre de l’atelier international en cours dans la capitale économique camerounaise depuis ce 24 juin 2013, et qui court jusqu’à demain, 27. Une rencontre organisée par le ministère du Commerce et l’Office national du Cacao et du Café (Oncc), en partenariat avec l’Icco.

Objectif des travaux, communiqué par le Sg du Mincommerce, Haman Oumar, « rassembler tous les acteurs impliqués dans la certification et d’autres initiatives de normalisation du cacao, afin de parvenir à un consensus sur la définition du concept, du modèle et de meilleures approches pour compléter et améliorer le système de certification existant ». Parlant de la finalité, il ajoute : « Une économie cacaoyère durable qui vise à améliorer la productivité et la rentabilité de tous les acteurs de la filière… notamment les petits producteurs ». Ces petits producteurs qui sont l’une des préoccupations majeures pour les participants à l’atelier. Selon le Dr Jean-Marc Anga, cette catégorie doit être la première gagnante du processus de certification en termes d’augmentation de revenus.

Interrogé sur l’impact réel de la certification sur la productivité, Michael Ndoping, Dg de l’Oncc, est revenu sur l’un des volets majeurs du processus, l’amélioration des capacités des producteurs, avec en ligne de mire l’objectif « produire plus, produire mieux ». Quantité et qualité doivent ainsi aller de pair. Parlant des chiffres du Cameroun, le Dg de l’Oncc a ajouté : « Actuellement, nous en sommes à 2000 tonnes de cacao certifié exporté ». Il précise au passage que les présentes assises ne se tiennent pas pour parler de chiffres, mais d’abord et principalement pour échanger en profondeur sur les acquis en matière de certification et en évoquer les perspectives.

Au centre des débats, les différents systèmes de certification du cacao, la certification comme vecteur de développement ou obstacle au commerce, les expériences et perspectives des exploitants cacaoyers, des organismes de certification, des gouvernements des pays producteurs, des négociants en cacao et des chocolatiers. Une dernière catégorie dont les exigences dans l’industrie obligent les producteurs à s’aligner sur la certification.



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