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Dossier de la Rédaction

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Livres: Ciel, mon mariage !

« Cœur blessé », roman de Séraphin Deffo Deffo dédicacé lundi à Douala, se penche sur l’union légale. Faut-il sauver le mariage ? Posons la question autrement : le mariage est-il en danger ?

Une chose est certaine, la promesse d’aimer et de chérir pour la vie, faite devant M. le maire le jour des noces, reste avant tout une promesse. Elle peut être tenue, ou pas. Etre une vieille institution ne garantit pas une solidité à toute épreuve. Moralité, dans l’océan de l’existence, le mariage peut être ballotté par de violentes tempêtes, et, par moments, chavirer carrément. Quelqu’un en doute ? En tout cas pas Séraphin Deffo Deffo, auteur du roman « Cœur blessé », qui vient de sortir des presses de la Sopecam.

Dans l’ouvrage d’environ 190 pages, l’auteur nous plonge au sein d’un couple dont l’intensité de la flamme amoureuse s’est progressivement étiolée. Le lecteur pourrait avoir l’impression que c’est inévitable, que c’est le destin qui veut ça : un jour, le coup de foudre allume un brasier, quelques années plus tard, il faut un coup de fouet pour obtenir un ersatz d’étincelle… En tout cas, un beau jour, ou plus précisément une triste nuit, Robert, l’époux de Liberté, est vu en position compromettante. Pas très bon pour la durabilité du couple, ça. Et puis, il y a ce travail qui lui prend la tête, et finit par lui prendre la santé ! Quand entre en scène un jeune médecin, l’affaire se corse.

Servi par une plume alerte, le roman se lit facilement. Quelques traits d’humour bien sentis viennent en agrémenter le parcours. Séraphin Deffo Deffo prouve qu’on peut être sorti de l’Enam inspecteur des douanes et décocher des flèches de drôlerie. L’ouvrage est en outre relevé par de nombreuses citations en ouverture de chapitre, lesquelles montrent combien l’amour et le mariage peuvent inspirer. Quelques perles : « Ce qu’il y a de triste dans l’amour, c’est que non seulement l’amour ne peut pas durer toujours, mais que les désespoirs qu’il cause sont vite oubliés » (William Faulkner). « L’être aimé est successivement le mal et le remède qui suspend et aggrave le mal » (Marcel Proust). « A chaque femme correspond un séducteur. Son bonheur, ce n’est que de le rencontrer » (Soren Kierkegaard).

Le sujet semble intarissable. Séraphin Deffo Deffo y a creusé un sillon. Ce coup d’essai du nouvel auteur pourrait créer bien des étincelles dans le lectorat. Et augurer d’un heureux et fructueux mariage entre l’écrivain et le public qu’il aura su séduire.



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