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Des projets de la coopération allemande pour le secteur privé

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Des projets de la coopération allemande pour le secteur privé
« Les résultats sont encourageants »
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La GIZ a présenté récemment à  Yaoundé, un instrument de coopération à l’intention des entreprises nationales et multinationales.

Pour atteindre les objectifs de développement, la Coopération internationale allemande (GIZ) a opté pour un partenariat donnant-donnant avec le secteur privé. C’est dans ce cadre qu’elle a initié depuis 1999, les partenariats de développement avec le secteur privé (DPP) sous le mandat du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement. D’abord Public private partnership (PPP) jusqu’en 2010, le DPP, dans son fonctionnement, n’a rien à voir avec les partenariats public-privé (PPP) mis en place au niveau national pour financer les grands travaux. Les DPP mis en œuvre actuellement dans les pays émergents et les pays en développement, soit 70 au total, ont été conçus pour inciter le secteur privé à s’impliquer dans l’atteinte des objectifs pour le développement. La Journée de partenariats de développement avec le secteur privé organisée, vendredi 14 juin dernier  à Yaoundé, par la GIZ avait pour but de présenter cet outil aux entreprises nationales et multinationales opérant au Cameroun.

Les DPP sont mis en œuvre au Cameroun depuis 2006 dans les secteurs de l’environnement (28%), la santé (17%), l’agriculture, la bonne gouvernance et le développement économique local. Aujourd’hui, l’agriculture a été exclue des secteurs concernés. Durant le séminaire présidé par Andreas Kalk, directeur-résident du bureau de la GIZ à Yaoundé, les participants ont eu droit à une présentation de quelques cas pratiques de DPP. Dans le domaine de la santé, le projet de prévention du Vih/Sida, de la tuberculose et du paludisme en milieu de travail qui s’achève fin 2013. Dans le cadre de ce DPP réunissant la GIZ et le Groupement de la filière bois du Cameroun (GFBC), le taux d’adhésion au dépistage volontaire est passé de 38 à 59%. Autre résultat enregistré, l’augmentation de la demande en préservatifs et en produits de traitement d’eau.

La liste des DPP en cours au Cameroun fait état de quatre autres projets. Notamment avec la Société forestière et industrielle de la Doumé (SFID) et Grumcam pour la valorisation des déchets d’industrie forestière en charbon de bois ; avec Total, dans le cadre du projet lampes solaires, pour faciliter l’accès à l’éclairage solaire auprès des populations démunies ; avec Aes-Sonel, pour la mise en place des micro-projets générateurs de revenus pour les populations riveraines du barrage hydro-électrique de Song-Loulou. S’agissant de la bonne gouvernance, la GIZ a signé un DPP avec le Business Council for Africa (BCA) pour un projet de coalition de lutte contre la corruption.



« Les résultats sont encourageants »

Dr. Andreas Kalk, directeur-résident, bureau régional de la GIZ  à Yaoundé.


Quelle appréciation faites-vous des résultats obtenus jusqu’ici grâce à la mise en œuvre des DPP ?

La majorité des DPP arrive à présenter des résultats satisfaisants. Il y a quand même un pourcentage de 15 à 20% des DPP où entre autres choses, la contribution financière de l’entreprise privée tombe en retard et on est actuellement obligé d’arrêter la mise en œuvre du projet. Heureusement ici au niveau du Cameroun, ça n’a pas été le cas jusqu’ici. Les résultats sont plutôt encourageants.

Combien avez-vous déjà injecté au Cameroun dans le cadre de ces DPP ?

Les contrats déjà signés couvrent à peu près une contribution financière, côté privé de 1,5 million d’euros, soit près d’un milliard de F. La contribution publique de la GIZ représente le tiers de cette somme. Dans l’ensemble, on a mobilisé à peu près 2,5 millions d’euros.

Quelle est la nature des financements que la GIZ apporte aux entreprises privées ?

On définit un projet, des objectifs, des activités à réaliser et on veille à ce que les contributions financières de l’entreprise, tout comme celles de la GIZ soient transférées dans les activités identifiées, sans que l’un ou l’autre des budgets ne se mélangent. Il n’y a ni un mouvement financier de la GIZ vers l’entreprise partenaire, ni l’inverse. Tout l’argent est effectivement et d’une manière très contrôlée, utilisé pour poursuivre les objectifs du développement.

Les Pme, pourtant majoritaires dans le secteur privé, semblent exclues…

Il ne s’agit pas du tout d’une subvention à une entreprise pour son fonctionnement. Il s’agit plutôt de la mobilisation des fonds d’une entreprise pour des biens communs. Pour que ça fasse du sens, pour que les coûts opérationnels soient plus touchables que les coûts administratifs, il faut qu’une entreprise contribue pour un minimum de 100 millions de F. A ce moment, ce n’est plus forcément intéressant pour les petites et moyennes entreprises.  


Dr. Andreas Kalk : « Il ne s’agit pas d’une subvention à entreprise pour son fonctionnement».

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