C’est par petits paquets que les membres de cette espèce de méga-bande ont été pris par la police. En tout, ils sont 17, dont deux femmes, à avoir été appréhendés entre le début du mois de mai et ces jours derniers,

En tout, ils sont 17, dont deux femmes, à avoir été appréhendés entre le début du mois de mai et ces jours derniers, pour divers braquages. Selon des informations de la police judiciaire, leur piste commence à être suivie après une agression à main armée contre des prêtres à Logbaba au mois d’avril.

Ce soir là, les hommes d’église reçoivent du monde à leur presbytère. Surviennent trois malfrats armés, que la faim du gain facile en ces lieux attirait. Téléphones portables, argent en espèces, appareils… Ils font une razzia. Ces biens mal acquis ne leur profiteront pas : au terme de premières investigations, la police met la main sur deux d’entre eux. Exploités, ils conduisent à l’arrestation d’autres complices, et ainsi de suite. Différentes informations permettent aux enquêteurs d’apprendre que ce sont des membres du méga-gang qui frappent dans une micro-finance à Njombe (30 millions F emportés), puis à Souza, puis dans la région de l’Ouest… En tout, une vingtaine de braquages à leur actif.

Les investigations se poursuivent, les arrestations aussi. A Douala, Mbanga, Souza, Yabassi. Deux femmes, compagnes de membres de la troupe, sont aussi interpellées à des dates différentes. Chez l’une d’entre elles, la police retrouve quatre armes à feu. Chez l’autre, 38 munitions de divers calibres. De sources policières, tous les suspects, parmi lesquels des repris de justice, sont passés aux aveux. Les concernés sont relativement jeunes, dans la vingtaine et la trentaine.