La cérémonie de réception de ces ouvrages financés par la commune de Bertoua II et le Feicom s’est déroulée le 25 juin. L’eau qui sort de ces forages est claire et potable. Elle a été analysée au centre Pasteur. « Nous sommes enfin soulagés. Mes enfants ne vont plus parcourir des kilomètres pour avoir l’eau à boire. Maintenant, nous avons de l’eau potable à portée de main. Et cela depuis un an. Les mots me manquent pour exprimer ma joie et celle de ma population !» Le chef du quartier de Ngaikada I, Emmanuel Mamberé, ne tarit pas d’éloges à l’endroit des autorités municipales de Bertoua II qui ont permis de creuser le forage devant sa résidence. Il n’est pas le seul à exprimer sa satisfaction et sa gratitude à l’endroit de ces autorités. Honorine Samba était elle aussi très contente de la cérémonie de réception définitive du forage dans son quartier par le maire Modeste Mbellé, ce 25 juin 2013. C’est au total dix forages qui ont été réceptionnés dans la commune de Bertoua II. Lesquels forages sont distribués dans les quartiers tels que Mère Poule, Enia, Yademé, Tindamba, Briqueterie, Haoussa, Monou, Ekombitié et Kpokolota où le besoin en eau potable se faisait vraiment ressentir. La réalisation de ces dix forages a coûté une bagatelle de 98 millions, fonds conjointement consentis par la commune de Bertoua II et le Feicom.

La réalisation de ces ouvrages a été confiée aux établissements Talma qui, en l’espace de trois mois, ont permis aux populations de ces divers quartiers d’avoir de l’eau potable. « L’eau qui sort de ces forages est claire et potable. Elle a été analysée au centre Pasteur. On peut la consommer sans problème », a rassuré Messing Balla, ingénieur de suivi des travaux hydrauliques et chef de service régional de l’eau et de l’assainissement à la délégation régionale du MINEE de l’Est. La réception provisoire de ces ouvrages s’est effectuée, il y a de cela un an. Juste après cette phase, les populations ont commencé à consommer l’eau de ces forages, en attendant la cérémonie du 25 juin. Pendant la durée d’attente, aucune plainte liée à la qualité de l’eau n’a été enregistrée. « Nous nous réjouissons du fait que les populations, les autorités municipales et les responsables techniques n’aient émis aucune réserve, aient réceptionné nos ouvrages et exprimé leur satisfécit », s’est félicité Magloire Tamto. Pour Modeste Mbellé, ces ouvrages constituent un ouf de soulagement pour ses populations qui doivent déjà penser à « leur bon usage et à l’entretien permanent, à travers des comités de gestion dans chaque quartier, afin que nul ne manque d’eau potable ».