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Dossier de la Rédaction

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Deuil national en Centrafrique après l’effondrement d’une mine

Le pays pleure depuis mardi la quarantaine de mineurs morts dimanche dernier. Les drapeaux en berne en Centrafrique jusqu’à ce jeudi au soir, en hommage

 à la quarantaine de mineurs ensevelis dimanche dernier dans une mine, alors que le pays peine à sortir de la crise. Le président de la transition, Michel Djotodia, a décrété lundi dernier un deuil national de trois jours après cette tragédie. Elle est survenue dans une mine aurifère à Ndassima, près de la ville de Bambari, à plus de 400 km à l'Est de la capitale, Bangui. Un éboulement de terre consécutif à des pluies diluviennes a surpris les mineurs dans une galerie. Dans la mi-journée ce mercredi, 38 corps avaient été extraits du site de la catastrophe, selon la radio nationale centrafricaine. Mais des témoins ont fait état de la présence d’autres victimes sous les éboulements, ce qui pourrait alourdir le bilan.

Des dégâts ont aussi été enregistrés à Bangui après les pluies du week-end. Plusieurs habitations et ponts se sont écroulés sous la violence de ces précipitations, selon le webjournal panafricain Afrik.com. Toutefois, la nature n’est pas seule responsable de cette hécatombe. Si la Centrafrique a un potentiel minier important, avec au moins 470 indices minéraux identifiés, l'exploitation de ses mines reste essentiellement artisanale, indique Journaldebangui.com.

Le chef de l’Etat a également adressé lundi ses condoléances aux familles des victimes, qui sont toutes de nationalité centrafricaine. Mais les informations en provenance de ce pays ne donnaient vers midi ce mercredi aucune indication sur un éventuel soutien des autorités aux victimes, dans un contexte où la RCA est encore loin d’en avoir fini avec l’instabilité. D’ailleurs, l’on a appris le week-end dernier que Michel Djotodia allait verser urgemment un mois de salaire aux fonctionnaires au lieu des deux mois promis, tandis que l’insécurité reste galopante dans le pays. Après trois mois passés au pouvoir et déjà trois gouvernements, Michel Djotodia peine toujours à rétablir l’ordre dans le pays qu’il doit conduire vers des élections dans moins de 18 mois.

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