Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Il y a 100 ans, naissait Aimé Césaire

Retour sur la vie d’un écrivain d’exception qui reste présent dans les textes d’Afrique et d’ailleurs. Né le 26 juin 1913, Aimé Césaire aurait eu cent ans ce mercredi. Hélas, il nous a quittés le 17 avril 2008,

 il y a exactement cinq ans. Il s’apprêtait à fêter son 95è anniversaire. Mais personne n’a oublié l’œuvre qu’a laissée le grand homme. Surtout pas son pays, la France. L’anniversaire du centenaire de sa naissance a donné hier l’occasion au chef d’Etat français, François Hollande de rendre hommage à l’illustre disparu à Paris. Bien que Césaire soit enterré en Martinique, une plaque lui a été dédiée en avril 2011 au Panthéon, le monument parisien dédié aux grandes personnalités de l'Histoire de France.

Grande personnalité de France, Aimé Fernand David Césaire l’était assurément. Il avait de qui tenir. Son grand-père est le premier Noir enseignant en Martinique, sa grand-mère savait lire et écrire.  Incroyable  pour une femme de sa génération. Le bruit court que c’est elle qui apprit à ses six petits enfants à lire très tôt. Avec des prix d’excellence en français, anglais, latin et histoire, Césaire se montra rapidement le meilleur élève de sa classe. Il n’eut aucune peine à obtenir une bourse pour le prestigieux lycée Louis-Le-Grand. C’est dans cet établissement qu’il rencontre en septembre 1931 un certain Léopold Sedar Senghor, le futur chef d’Etat sénégalais. Ils auront un itinéraire similaire.

Homme politique, penseur, écrivain, poète, Aimé Césaire est l'une des grandes figures littéraires du 20e siècle. Dès la fin des années 60, il est déjà considéré comme l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand écrivain du monde afro-caribéen. Ses œuvres ont marqué des générations d’étudiants : « Cahier d'un retour au pays natal » ; « Les Armes miraculeuses » ; (1946)  « Discours sur le colonialisme » ; (1950) « La tragédie du roi Christophe » ; (1963) « Une saison au Congo » ; (1966) « Une tempête au Congo » (1969).

Ebloui par tant de notoriété, le Cameroun en 1969 émet des timbres en son honneur. Ses œuvres majeures vont d’ailleurs figurer au programme dans tout le cycle de l’enseignement secondaire, de la classe de seconde en Terminale, notamment « Une tempête au Congo », « Cahier d’un retour au pays natal » et « La tragédie du roi Christophe », contribuant ainsi à la formation intellectuelle de toute une génération de jeunes Camerounais. Hélas, ses œuvres ont finalement été retirées de ce programme, ce que regrette le Pr. Richard Laurent Omgba, le doyen de la Faculté des arts, lettres et sciences humaines de l’université de Yaoundé 1 (Falsh). N’empêche, une enseignante de la Falsh, Dolissane Ebosse participe au colloque marquant le centenaire de la naissance du Césaire.


Aimé Césaire ou la passion des lettres.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière