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Dossier de la Rédaction

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Incertitudes

Sur le papier, tout semblait prêt. Tout le monde était d’accord. Personne ne doutait plus que la présidentielle malienne se tiendra bien à la date prévue : le dimanche 28 juillet 2013. Le gros du travail n’avait-il pas déjà été fait le 18 juin à Ouagadougou avec la signature de cet accord entre le gouvernement de transition à Bamako et le MNLA ? Le Conseil de sécurité n’avait-il pas levé mardi dernier le dernier verrou en décidant de déployer 12 600 Casques bleus au Mali à partir d’aujourd’hui 1er juillet? On attendait donc sereinement ce fameux 28 juillet lorsque jeudi dernier, le président de la le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est venu doucher cet enthousiasme et briser le bel élan vers une présidentielle apaisée au Mali.

Pour Mamadou Diamoutani, le président de la CENI, il y a des raisons qui rendent « extrêmement difficile, voire impossible la tenue du premier tour de la présidentielle à la date prévue ». Parmi ces raisons, la situation au point mort à Kidal, ville du nord-est du Mali occupée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) où l'armée malienne n'est toujours pas présente, en dépit de l’accord entre le gouvernement et le MNLA. A tout bien considérer, il faudra bien plus du temps que ça pour organiser des élections qui ne souffriront pas de contestations. Il faudra beaucoup plus qu’un mois pour distribuer les cartes électorales, encore faut-il que les listes soient à jour, expliqué le président de la CENI. Selon lui, une « infime partie » seulement des 709 communes chargées de réactualiser les listes électorales l'a déjà fait.

Même son de cloche chez certains membres du conseil de sécurité de l’ONU. Ils évoquent des problèmes de sécurité, mais aussi des soucis logistiques pour couvrir un territoire de plus d’un millions de km2.

En dépit de ces réserves fondées, il y en a tout de même qui tiennent en Europe à ce que ce scrutin se tienne à tout prix le 28 juillet prochain. Or, de toute évidence, les incertitudes sont nombreuses et une élection précipitée pourrait aggraver l'instabilité politique du pays. Dans ces conditions, ne serait-il pas plus sage de reporter cette consultation électorale de quelques semaines, voire de quelques mois ?

 

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