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Dossier de la Rédaction

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Waka en grande première au festival "Ecrans noirs"

http://cameroon-tribune.cmUn film camerounais en ouverture samedi du festival à Yaoundé. Cela n’était jamais arrivé en 17 ans.«Toiles d’araignée » du Malien Ibrahima Touré. Ce film, à présent, ne revient peut-être plus à personne, mais c’était pourtant lui qui était programmé à l’ouverture des Ecrans Noirs samedi dernier au palais des Congrès à Yaoundé. C’est sans compter sur la surprise sortie du chapeau de Bassek Ba Kobhio, réalisateur et président de l’Association Ecrans Noirs. Exit donc « Toiles d’araignée », le programme annonce « Waka », une réalisation de la Camerounaise Françoise Ellong. On boude un peu, mais au final, on se dit : « Un film camerounais d’entrée, pourquoi pas ? » Surtout qu’il aura fallu 17 éditions pour qu’une production du terroir se retrouve projetée en ouverture. Et pas des moindres. « Waka », présenté au dernier festival de Cannes en France, a séduit les cinéphiles présents samedi au palais des Congrès de Yaoundé.

La vie d’une prostituée racontée sans ambages. Des scènes altérant entre le cru et le soft, peignent progressivement le quotidien d’une jeune femme, nommée Mathilde le jour, et Marilyne le soir, « au boulot ». Cette belle de nuit malgré elle, incarnée par l’actrice camerounaise Patricia Bakalack, est la mère d’Adam. Un rôle intense, où l’actrice a dû donner de son corps, en proposant un jeu vif autant dans les scènes de nu que dans les temps d’émotion. Sexe et amour s’entrechoquent dans « Waka », mais une romance entre l’héroïne et son amoureux Luc tente de survivre face à la pression de Max, le proxénète. A force de rapports intimes, parfois non-consentants avec des partenaires divers, Mathilde perd une fibre de son humanité, dont les bribes sont ravivées par sa passion pour Luc. On est loin de « Pretty Woman », mais la rédemption de cette âme blessée par un preux chevalier s’en rapproche.

C’est une vie tragique, à redécouvrir ce soir à 19h à l’IFC de Yaoundé, que les organisateurs des Ecrans Noirs ont choisi pour ouvrir cette 17e édition. Un film camerounais en intro, 12 films du pays au total en compétition… Cette année semble placée sous le signe du cinéma made in Cameroon. De quoi encourager les producteurs et réalisateurs locaux, habitués « à galérer », comme l’a rappelé Françoise Ellong. Au palais des Congrès samedi, la fête du 7e art a vu la reconnaissance de l’acteur ivoirien Bakary Bamba (Demi-Dieu dans « Bal poussière », 1988). Il lui a été décerné l’Ecran d’honneur remis par le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa, représentant du Premier ministre. Le festival court toute la semaine sur différents sites, avant la tombée de rideau ce 6 juillet.http://cameroon-tribune.cm



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