Des combinaisons vertes comme pour montrer l’espoir que suscite chez les 50 jeunes sélectionnés, la signature du protocole d’accord entre le FNE et la mairie de Bafia.

Ceci en vue du lancement du Programme spécial d’emplois urbains. Après signature de leur contrat et, parés de leurs équipements flambant neufs, les jeunes de la commune de Bafia se sont dit prêts à défricher, récurer, réhabiliter les caniveaux, faire fleurir la ville et plus tard, créer des engrais organiques. Pendant six mois donc, ils y seront employés et, selon le directeur général du Fonds national de l’emploi (FNE), Camille Mouthé à Bidias, « le FNE donnera trois fois la somme que ces jeunes auront épargnée de leur salaire pour les aider à financer un projet, et à se lancer dans une activité. »

Dans un contexte où le chômage massif n’épargne « ni les jeunes ayant une qualification de bas niveau, ni les travailleurs aux revenus bas », Camille Mouthé à Bidias s’inquiète mais positive : « Ce qui est dramatique c’est que, sans programmes adaptés, ces jeunes n’ont pas d’avenir. Ces travaux à haute intensité de main d’œuvre permettent à la ville d’être propre, c’est un programme qui, s’il réussit, va être réalisé dans toutes les mairies du pays.» Le coût total du projet s’élève ainsi à 25 000 000F partagés entre le FNE et la mairie de Bafia.

Lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord, vendredi dernier, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet, a affirmé : « Notre pays fait face à un chômage des jeunes de plus en plus préoccupant. Je les exhorte à tirer le meilleur parti de ce programme et ceci n’est possible que s’ils s’engagent pleinement et dans le sens de la discipline. » Le ministre du Domaine, du Cadastre et des Affaires foncières, Jacqueline Koung à Bessike a, quant à elle, assuré : « Nous ne ménagerons aucun effort pour accompagner l’implémentation de ce projet au sein du département du Mbam et Inoubou.»

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