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Dossier de la Rédaction

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Cacao, Certification et développement

C’est le point focal des recommandations de l’atelier international clôturé le 27 juin à Douala.

Faire de la certification un outil important de développement durable dans la chaine des valeurs des pays producteurs de cacao. Pour le Dr Jean-Marc Anga, directeur exécutif de l’International Organization of Cocoa (Icco), c’est l’objectif final qui a sous-tendu les échanges du 24 au 27 juin 2013 à Douala. En effet, pendant quatre jours, la capitale économique camerounaise a accueilli un atelier international sur la certification du cacao.

Atelier qui a regroupé entre autres les producteurs de cacao, les gouvernements des pays producteurs et consommateurs de cacao, membres de l’Icco, l’industrie de la fève et du chocolat, les organismes de certification. Il était question de passer en revue les contraintes et les perspectives de la certification, de partager les expériences des pays en la matière, d’en saisir véritablement l’impact sur l’amélioration à la fois de la productivité et de la qualité.

Au terme de ces travaux qui devaient déboucher sur un consensus sur la question de la certification, quelques recommandations majeures ont été édictées par les participants. D’abord, collecter, dans la mesure du possible, toutes les informations pertinentes, ainsi que tout autre document, sur les normes de durabilité et les mettre à la disposition de tous les acteurs de la filière cacao, dans un souci de transparence. Il a également été retenu que les nouvelles normes ISO doivent être reconnues comme des outils efficaces pouvant servir de base à une économie cacaoyère durable.

De plus, il est primordial de poursuivre le processus d’harmonisation des modules de formation des planteurs, de simplifier leur certification et de s’assurer que le revenu le plus important généré par cette nouvelle organisation aille dans la bourse de ce petit producteur. L’Icco devra en outre faciliter le dialogue direct entre les pays producteurs et l’industrie du cacao et du chocolat. Deux parties qui, de l’avis de Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, ont pu « confronter leurs points de vue » lors de l’atelier.

Sur la certification, le Mincommerce a relevé son importance « dans le cadre de la sécurité alimentaire. Il est question de la traçabilité d’un produit, quelle est sa provenance et ses conditions de fabrication ». Luc Magloire Mbarga Atangana a aussi relevé l’impact du processus sur le commerce extérieur d’un pays : « La certification fait partie aussi aujourd’hui de tout ce qu’on appelle la normalisation des produits sur les marchés à l’exportation ». Des exigences qui ont un coût, a-t-il rappelé.



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