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Dossier de la Rédaction

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Débarquement de nouveaux stocks d'antirétroviraux

http://cameroon-tribune.cmBonne nouvelle pour les personnes vivant avec le Vih/Sida. De sources bien introduites à la Centrale nationale d’achats de médicaments essentiels (Cename), de nombreux stocks d’antirétroviraux ont été réceptionnés lundi à Yaoundé et sont acheminés dans toutes les unités de prises en charge des malades du Cameroun.

C’est que, depuis quelque temps, des informations peu rassurantes faisant état du manque de ces médicaments se murmuraient dans les villes de Yaoundé et Douala entre autres. Certains parlaient de rupture de stock des antirétroviraux, et d’autres, plus démesurés, annonçaient complètement la pénurie de ces produits sur le triangle national. Pourtant, à en croire le président du Réseau camerounais des personnes vivant avec le Vih/Sida, il n’en est rien. Joint hier au téléphone, Michel Irogo a affirmé : «Nous n’avons jamais été informés des cas de patients en arrêt de traitement pour manque de médicaments. Juste des cas de personnes n’ayant pas reçu leur dose mensuelle de traitement. On ne leur avait donné que celle de deux semaines. Nous savons qu’une molécule manque, mais il n’y a pas de rupture de stock des ARV au Cameroun », assure-t-il.

Peut-être qu’un patient n’a pu recevoir son traitement dans une localité du pays, ce qui a contribué à alimenter les rumeurs. Mais à en croire le Dr Charles Kouanfack, chef service de l’Hôpital de jour à Yaoundé, centre spécialisé dans la prise en charge des « malades » du sida, ce serait exagéré de parler de pénurie. Actuellement au Cameroun, explique-t-il, sur les six protocoles utilisés, il n’y avait qu’un seul qui manquait. « Et ce n’est pas un problème pour les patients », poursuit-il. Si le protocole manquant est celui utilisé par un malade, il suffit que son médecin lui prescrive un autre pour que le problème soit réglé. Le médecin assure que c’est ce qui a toujours été fait. Ce, sans impact négatif sur la santé du patient. Et pour que de telles informations ne circulent plus dans le pays, a-t-il alors suggéré, il est préférable de ne pas demander au malade de rebrousser chemin lorsque son médicament n’est pas disponible dans une unité de prise en charge. Il s’explique : « Il faut lui dire de retourner voir son médecin traitant, afin qu’il lui prescrive un autre protocole.»


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