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Dossier de la Rédaction

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Ce qui fait traîner l'usine automobile de Kribi

Les textes d’application de la récente loi fixant les incitations à l’investissement privé conditionnent la signature de la convention avec les partenaires chinois.

L’annonce a été faite en grande pompe en novembre 2012 et puis, plus rien. Les Camerounais attendent toujours de savoir où on en est avec le projet d’assemblage des véhicules à Kribi. Porté par des investisseurs chinois de la Cameroon First Automobile Manufacture co Ltd, le projet semble avoir pris du plomb dans l’aile, suscitant ainsi au sein de l’opinion, moult supputations. Lundi dernier, le sujet animait encore les débats dans les couloirs du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt). C’est après que les promoteurs du projet sont passés par là, apprendra-t-on par la suite. Deux jours plus tôt (Ndlr : vendredi 27 juin 2013), ces investisseurs ont donné une conférence de presse à Yaoundé au cours de laquelle la signature de la convention tardant à arriver a été évoquée comme seul frein au démarrage du projet.
Seulement, il se trouve que le projet de la Cameroon First Automobile est adossé sur la récente loi fixant les incitations à l’investissement privé au Cameroun. Jusqu’ici, les décrets d’application de ladite loi n’ont pas encore été signés, ce qui rend difficile, voire impossible, la signature de la convention nécessaire au démarrage des travaux de cette usine d’assemblage automobile qui devrait prendre ses quartiers à Kribi, dans la région du Sud. « Dès que les décrets d’application de la loi seront signés, la convention aussi pourra être signée », rassure une source proche du dossier au Minmidt. Mais, comme l’a relevé notre source, il y a eu un retard observé au démarrage du projet. « Après la signature du mémorandum d’entente le 28 novembre 2012, ils (Ndlr : les investisseurs chinois) ont disparu. Ce n’est qu’en fin mai qu’ils sont revenus, voulant aussitôt signer la convention », ajoute-t-il. De plus, confie un autre responsable de ce ministère, « ce n’est que depuis la mi-juin que la société a désigné un représentant local au Cameroun, en la personne du maire de Kribi 1er ».
Par ailleurs, le gouvernement a entrepris la mise sur pied d’un comité de pilotage le 18 février 2013 pour gérer le projet de manière plus professionnelle. Depuis l’audience accordée aux investisseurs chinois par le chef de l’Etat, le gouvernement a pris le temps d’enquêter sur le sérieux de ceux-ci et surtout, de s’assurer de la faisabilité dudit projet. « Dans l’optique de la signature de la convention, il fallait savoir ce qu’ils peuvent faire et ce que nous devons concéder. Tout ceci implique les emplois à créer, le transfert de technologies, le respect des normes, la préservation de l’environnement», ajoute une autre source. Toutefois, conclut-elle, « Le projet est dans une perspective favorable et la convention pourrait être signée durant ce mois de juillet ».


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