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Dossier de la Rédaction

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La touche camerounaise aux Ecrans Noirs 2013

http://cameroon-tribune.cmUne vingtaine de documentaires, longs, moyens et courts métrages de réalisateurs camerounais en compétition au festival de cinéma de Yaoundé.

Un éventail de films. Des films primés, des genres cinématographiques variés, des scénarii en français et en anglais.

 Des réalisateurs et des réalisatrices. L’unique camerounaise primée lors du 23e Fespaco (2e prix documentaire), avec le film « Calypso Rose, the Lioness of the Jungle» est de la partie aux Ecrans noirs. La réalisatrice présente un documentaire consacré à Mc Artha Lewis, légende du Calypso de Trinidad. Parallèlement, elle découvre Trinidad, l’île qui lui rappelle, de par sa culture, l'Afrique. Pascale Obolo dresse un portrait intime de la première reine du Calypso, auteur des chansons devenues de véritables hymnes pour le premier mouvement féministe à Trinidad. Le film balade les spectateurs entre Tobago, New York, Paris et le Bénin. Chaque ville faisant découvrir une facette de cette ambassadrice de la culture trinidadienne. Calypso Rose se livre, évoque son enfance, ses sources d’inspiration, son parcours, son engagement pour l’humanitaire et pour la reconnaissance des droits des femmes, sa foi.

Autre film camerounais en lice aux Ecrans noirs, « ICU » (I see you) d’Achille Brice. Cette fiction de 3 minutes a été sacrée Prix Coup de cœur du Concours vidéo contre la faim en Afrique. C’est une ode aux dirigeants africains, priés de se préoccuper davantage de l’insolente faim qui sévit en Afrique. La réalisatrice, Mireille Idelette Kouyembous présente « Les témoins de l’ombre », premier prix spécial du jury pour la quatrième édition des Rencontres audiovisuelles de Douala (RADO), en mai dernier.

Six documentaires vendent les mérites du cinéma camerounais. Ce sont : « Fainting Fit » d’Elvis Takong ; « Le dos de la veuve » de Marie Noëlle Niba ; « Fan’s » de Gervais Djimeli ; « Inside » de Jean Louis Moussinga ; « La nouvelle liberté » de Théodore Nto ; et « Boly Bane » de Rosalie G. Bessini. En animation, Achille Bidzanga propose « Ndzambi », Gabriel Fomogne, « Nyangalement » ; sans oublier « Kwata style ». Il n’y a donc pas que « Waka » qui fait la part belle aux longs métrages camerounais. « Whispers » d’Arthur Iyok, « Le pactole » de Joseph Okoumama, « Blood or wine » de Lawrence Neba, « Décision finale » de Miteran Megoupo, « Les frères d’armes » d’Enguerran Towa, « Esther » de Didi Lobe, « Double jeu » de Nathalie Andzé, entre autres, ont eux aussi leur mot à dire. Le 6 juillet prochain à la clôture du festival, des prix seront décernés ou pas. Le cinéma camerounais lui, avec autant de films présentés, a déjà sa victoire.


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