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Dossier de la Rédaction

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La CUY réduite à combler les nids-de-poule sur les routes

Fini les coups de freins brusques, les arrêts obligatoires et les slaloms sur le tronçon Mvog Atangana Mballa - Cami Toyota à Yaoundé. Les multiples nids-de-poule faisant de cette section un véritable parcours du combattant sont, pour la majorité, invisibles depuis peu. Les imposants trous qui faisaient désormais partie du décor, non loin du bac à ordures, ont disparu. L’opération s’étend à d’autres axes routiers de la ville. Ainsi au niveau du marché d’Essos, par exemple, les crevasses ont également été bouchées. De même qu’à la redoutable montée reliant le marché de Mokolo à l’ancienne gare routière de Douala, à Nkol-Bikok. Et ils sont nombreux, automobilistes et piétons, à avoir remarqué le changement. D’aucuns en sont satisfaits.

« La conduite est devenue très agréable à ces endroits », déclare Alain Koagne, un automobiliste. Il s’explique : « Avant, on ne savait même plus où rouler sur certains axes. Il fallait sans cesse jongler entre le trottoir et la voie opposée, tellement les trous étaient énormes. Vivement que ces travaux se poursuivent ». Emmanuel Petchou, chauffeur dans une agence de voyage, ajoute : « C’est mieux de remblayer ainsi avec de la terre que de ne rien faire du tout. Ce que fait la Communauté urbaine est bien, mais que les mairies s’activent également». Au demeurant, l’opération n’enchante pas tout le monde. Et les pluies de ces derniers jours confortent les critiques dans leurs positions.

En effet, de la boue s’est répandue dans la plupart des remblais. « C’est tellement salissant qu’il est difficile d’effectuer le parcours à pied », se plaint un piéton. Même rengaine chez les automobilistes. « Je suis maintenant obligé de laver ma voiture tous les jours, à cause de la fange qu’elle prend au passage. Je plains les riverains parce que j’imagine déjà ce qu’il y aura comme poussière ici en saison sèche », assure un chauffeur de taxi. « Boucher les nids-de-poule avec de la terre c’est insuffisant. Et avec çà, comment veut-on que Yaoundé ait les allures d’une capitale moderne ? » s’insurge Christian Kemogni, propriétaire de taxis. Son compagnon qui a requis l’anonymat soutient : « Il faut qu’on arrête un peu de faire des choses provisoires. Nous avons l’ambition d’être un pays émergent en 2035 et ce n’est pas avec de telles actions que nous y parviendrons. » Les avis sont donc divergents. Mais pour l’heure, le remblai de ces profonds nids-de-poule est déjà un soulagement pour de nombreux automobilistes. La communauté urbaine de Yaoundé explique: on pare au plus pressé en attendant des moyens lourds.



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