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Dossier de la Rédaction

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Les Britanniques intéressés par le rachat de Aes-Sonel

L’éventuel repreneur est venu récemment au Cameroun pour les vérifications d’usage.  En fin mai dernier, l’hebdomadaire Jeune Afrique (n°2733 du 26 mai au 1er juin) annonçait  que l’Américain Aes cherche à revendre ses parts (56%) dans Aes- Sonel, le concessionnaire du secteur de l’électricité au Cameroun depuis la privatisation de la Sonel en juillet 2001 (le Cameroun détient les 44% des actions restantes). Notre confrère croyait également savoir que deux repreneurs possibles seraient sur les rangs : d’un côté le britannique Actis, familier des infrastructures énergétiques en Afrique. De l’autre, le fonds panafricain basé à Washington, Emerging Capital Partners (ECP), via Finagestion, une ancienne filiale de Bouygues dédiée à l'électricité et à l'eau. Aujourd’hui, le dossier a évolué et selon des informations puisées à bonne source, le projet présenté par le fonds d'investissement britannique Actis serait le plus pertinent. C’est ainsi que les négociations ont été ouvertes entre les deux parties. Actis a donc entrepris une première descente sur le terrain au Cameroun il y a quelques semaines. A cette occasion, nous apprend-on de sources concordantes,  les plénipotentiaires d’Actis ont eu des échanges avec les principaux cadres opérationnels dans divers compartiments de Aes-Sonel. Après les bureaux à Douala, ils sont descendus sur le terrain. Les anglo-saxons appellent cette procédure le « due diligence » ou diligence raisonnable. C’est «  l’ensemble des vérifications qu’un éventuel acquéreur ou investisseur va réaliser avant une transaction afin de se faire une idée précise de la situation d’une entreprise ». En fait, le « sujet doit travailler pour se prémunir lui-même contre tout élément négatif d’une opération qui peut être évité ».                         Pour le moment, rien n’est officiel, mais le destin de Aes-Sonel préoccupe au sein de l’entreprise et au-delà. Le 4 juillet dernier au siège de la société à Douala, le sujet a été évoqué au cours de la réunion de tous les directeurs et sous-directeurs des sociétés Aes-Sonel, KPDC et DPDC (groupe Aes) au Cameroun, sous la présidence de Jean David Bile, dans sa posture de président de Aes Africa. Selon le récit concordant des participants à la rencontre, Jean David Bile a saisi cette aubaine  « pour parler de ce dont tout le monde parle ». A la question de savoir si Aes a vendu ses actions dans Aes-Sonel, nos sources affirment que le président s’est voulu clair. D’abord sur les principes. A savoir que «  le pacte d’actionnaires prévoit l’hypothèse de la vente par Aes de ses parts. Mais, avant la conclusion de l’opération, Aes-Sonel doit saisir officiellement par écrit le gouvernement. A ce jour, rien de tel ne s’est encore produit et rien n’indique que l’accord sur la vente sera conclue absolument ».                                   

Pour l’heure, on attend. Le projet d’Aes de quitter le Cameroun s'expliquerait essentiellement, d’après Jeune Afrique, « par la volonté du groupe d'Arlington de rendre plus lisible sa stratégie et de rationnaliser son déploiement international, aujourd'hui éparpillé entre 25 pays ».                                                                                                                                                                                                                                                   

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