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Dossier de la Rédaction

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Exit les premières journées de l'économie sociale

Les acteurs se sont séparés vendredi à Yaoundé, sur des recommandations visant à booster le secteur.

Trois jours. 300 participants venus des dix régions du Cameroun. Des secteurs aussi variés que l’élevage, l’artisanat, la petite transformation, le commerce, etc. étalant leur savoir-faire et à la quête de solutions pour mieux faire. Voilà en quoi on peut résumer la première édition des Journées nationales de l’économie sociale, qui a pris fin vendredi dernier à Yaoundé. Et au terme de cette rencontre d’exhibition, et surtout de réflexion, plusieurs recommandations ont été faites. Dans l’optique de mieux valoriser le secteur de l’économie sociale qui a permis à de nombreuses familles de tenir le coup dans les années difficiles, comme l’a souligné Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre des Pme, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).

Parmi ces recommandations, lues lors de la cérémonie de clôture au Palais des congrès, les acteurs du secteur souhaitent un aboutissement rapide de la loi sur l’économie sociale et les textes réglementaires subséquents ; la création d’un Conseil national de l’économie sociale ; l’accompagnement des organisations et entreprises de l’économie sociale. Sur un plan spécifique, les participants recommandent également des actions pour la promotion de la culture coopérative à travers notamment des campagnes de sensibilisation, de mobilisation, d’information et d’éducation des coopérateurs, agents de la coopération et grand public. Ils souhaitent aussi que les capacités des responsables des associations, Ong et syndicats dans la gestion et le management soient renforcées. La création d’un fonds pour le financement coopératif, de capital risque, de contrepartie du rachat de la dette et de garantie est aussi souhaitée.

Ces recommandations et bien d’autres, notamment sur le réseautage ont été bien accueillies par le Minpmeesa qui a promis d’en faire part à sa hiérarchie. Mais déjà, les participants saluent l’initiative de ces rencontres qui ont permis à certains de faire un plaidoyer. C’est le cas de Basile Armand Boog Kanga, du Réseau pour l’organisation et l’accompagnement au développement (Road), qui espère qu’au terme de ces premières journées, leur voix aura été portée assez haut pour que les organisations paysannes, déjà très actives sur le terrain, soient mieux organisées et prises en charge.

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