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Dossier de la Rédaction

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Blackstreet, joli show, malgré la pluie

Le groupe de RnB américain s’est produit samedi dernier à Douala. Il fallait vraiment être fan des Blackstreet et du hip hop « old school », pour faire le déplacement du Castle Hall de Bonapriso.

 Invitée surprise de la soirée, Dame Nature à travers la pluie qui s’est déchainée en début de soirée a certainement douché l’enthousiasme de plusieurs. Mais le groupe américain, même s’il n’est plus ce qu’il était « à l’époque », dans les 90, a bel et bien des inconditionnels au Cameroun. Il n’y avait qu’à les voir arriver progressivement sous la pluie battante, trempés pour la plupart, et presque sans se plaindre. Depuis cette «époque » évoquée par les nostalgiques, le groupe Blackstreet a évolué suite au départ de certains de ses membres, dont Teddy Riley l’un des fondateurs. Aujourd’hui le groupe est connu comme Bs2 avec l’arrivée de nouveaux membres aux côtés de Chaucey Hannibal, leader, co-fondateur du groupe originel.

Prévu pour débuter à 19h, le spectacle n’a pu véritablement commencer qu’aux environs de 22h30. Alors certes, l’ambiance a vraiment eu du mal à décoller. Transi de froid, le public n’a pas beaucoup réagi aux sollicitations de Verushca, artiste locale interprétant des tubes de Whitney Houston. C’est vrai que ce n’était pas « The Voice » au micro malgré toute sa bonne volonté, même si Alain Oyono au saxophone a mouillé le maillot. Le Sud-africain Wax Dey a également eu du mal à décrisper ce public, malgré des danseuses aguichantes.

Mais à l’arrivée sur scène de DJ Mas et Mr Slim, l’ambiance est montée en flèche. Ceux-ci ont chauffé le public avec des tubes RnB des années 90 entre autres. Le paroxysme est atteint avec l’arrivée des Blackstreet sur scène peu avant minuit. Certes, la salle de spectacle, dont il faut apprécier la décoration au passage, n’était qu’à moitié pleine. Le mauvais temps et le prix des billets (20.000 et 30.000 F) sont sans doute passés par là. Mais les spectateurs présents ont pu apprécier les ingrédients du show à l’américaine. Arrivée des artistes en limousine retransmise en direct sur écran géant, apparition sur scène avec des tenues fluorescentes leur donnant une allure surréelle dans l’obscurité, etc.

Coup de chapeau également à la sono, d’excellente qualité comme c’est rarement le cas dans les spectacles. Chaucey Hannibal et deux nouveaux membres du groupe ont revisité des chansons du répertoire des Blackstreet depuis sa création en 1994, de « Don’t leave me » qui a déclenché une joyeuse furie, à « No diggity » et consorts. Au final, les présents ont eu raison de braver les éléments pour effectuer le déplacement.



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