L’exécution du module Yato Phase II, censé fournir 100.000m3/jour d’ici fin 2014, évaluée samedi.

 Le projet dit de la phase II de Yato, qui devrait, d’ici 2014, produire 100.000m3 d’eau potable supplémentaires pour Douala, est en cours. Samedi dernier, le Pca de la Camwater, Jérôme Obi Eta, le Dg Jean-Williams Sollo et les membres du conseil y ont effectué une visite. Il était question d’évaluer l’avancement des travaux. Constat, c’est déjà la vitesse de croisière. L’entreprise chinoise est à pied d’œuvre. Les structures constituant la station de traitement sont achevées, ainsi que la conduite de transfert entre la station et la zone dite entrée pont de Bonabéri.

La pose des ouvrages de franchissement est en cours, ceux prévus pour la réalisation du pont-tuyau qui doit traverser le fleuve Wouri sont entamés avec la pose effective du premier support sur le lit du fleuve. La fin de la traversée est prévue pour décembre 2013. En outre, les canalisations (diamètre, 600mm) en fonte qui rallieront les quartiers Logbessou et Nyala sont en cours d’installation. On prévoit pour Douala la pose d’environ 54km de canalisations de transport. En ce moment également, l’entreprise pose les fondations de trois réservoirs de stockage, un de 1000m3 à Koumassi, 3000m3 à Nyala et 3000m3 à Logbessou.

Selon la Camwater, dans un délai bref, des mesures transitoires d’urgence seront prises pour la construction de 11 forages supplémentaires à grand débit. Ils seront directement raccordés au réseau de distribution qui fournira 30.000m3 d’eau supplémentaires. Ces mesures ont pour but de pallier les problèmes énergétiques, a précisé Félix Ngonpa, Dga. Jérôme Obi Eta s’est dit satisfait de l’avancée des travaux et des solutions trouvées pour résoudre définitivement le problème d’eau à Douala.

Le projet d’amélioration de la quantité et de la qualité d’eau dans la cité économique a été entamé en 2009. La phase I a coûté 18 milliards de F (un prêt d’Exim Bank of China de 11 milliards et 7 milliards sur fonds propres de la Camwater). La deuxième phase, en cours, est financée grâce à un crédit de 44,605 milliards F (prêt de la même structure bancaire). A terme, en fin 2014, Yato produira 150.000m3/ jour. Les besoins en eau potable de Douala s’élèvent à 250.000m3/jour. Le gap devrait être comblé grâce à l’apport des forages urbains Massoumbou et Japoma.