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Dossier de la Rédaction

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Institutions publiques, civisme et intégration nationale

http://cameroon-tribune.cmEquilibre régional, corruption, obscénités… dénoncés hier au cours des communications en plénière.

Impressionnant ballet des membres du gouvernement hier au palais des Congrès de Yaoundé, où se tient depuis lundi le colloque international sur l’éducation civique et l’intégration nationale. Hier donc, dès 8h30, l’on a entamé la suite des communications sur la situation dans les institutions publiques partenaires. Autour du Pr. Richard Laurent Omgba, modérateur, des membres du gouvernement se sont succédé. Entre autres, Bello Bouba Maïgari du Tourisme et des Loisirs (Mintoul), Ama Tutu Muna des Arts et de la Culture (Minac) et Michel Ange Angouing de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Tous ont dénoncé les visages de l’incivisme et des entraves à l’intégration nationale dans leurs secteurs respectifs. Suite à quoi ils ont énuméré des actions en cours ou en vue pour y faire face. Entre autres, l’informatisation à la fonction publique pour éviter les risques de corruption et accélérer le traitement des dossiers,la relance des colonies de vacances pour booster l’intégration nationale et la découverte du pays ainsi que l’ouverture prochaine de deux salles de cinéma pour la promotion des productions camerounaises notamment.

Les débats avec le public, venu des différentes régions du pays et de la diaspora, ont été captivants. Le Minfopra s’est expliqué sur la pratique de l’équilibre régional dans la sélection des candidats aux concours d’entrée dans les grandes écoles, présenté par un participant au colloque comme un frein à la promotion du mérite. Le ministre Angouing affirme, « qu’il s’agit d’une politique nationale qui participe de la stabilité même du pays. L’équilibre régional n’est en rien en contradiction avec la promotion du mérite. Il est question d’aller chercher les meilleurs partout où ils se trouvent. » A Ama Tutu Muna, un autre participant a demandé pourquoi laisse-t-on proliférer la piraterie et tant d’obscénités dans la musique camerounaise. Elle répond que le respect du droit d’auteur est d’abord une affaire de civisme justement qui nécessite avant tout une autocensure. Néanmoins, selon elle, « un plaidoyer, dans ce sens, a déjà été adressé au ministère de la Communication. »

Le ministre d’Etat en charge du Tourisme et des Loisirs s’est expliqué sur la sauvegarde de la beauté des plages et l’organisation des loisirs sains pour les jeunes. Le secrétaire général de la délégation générale à la Sûreté nationale n’a pas échappé à la question sur la corruption en vigueur sur la voie publique. Le commissaire divisionnaire Victor Ndocki rappelle que face aux corrompus, il y a des corrupteurs. Donc, pour lui, il n’y a pas que les policiers à condamner. « Autrement, a-t-il ajouté, il y a un numéro vert, le 1500, mis à la disposition du public pour dénoncer tout acte malveillant perpétré par les fonctionnaires de police. » D’autres membres du gouvernement, des leaders religieux et des membres de la société civile étaient attendus tout au long de la journée pour leur apport pour la construction d’un Cameroun exemplaire.http://cameroon-tribune.cm

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