Un projet récemment lancé à Bangangté pour produire 30 000 tonnes de maïs en cinq ans.

Malgré les efforts faits par le gouvernement, la demande en maïs reste largement supérieure à l’offre. La production actuelle tourne autour de 1,6 million de tonnes alors que la demande est supérieure à deux millions de tonnes. C’est pour essayer de diminuer ce gap qu’un projet a récemment été lancé à Bangangté, dans le département du Ndé, région de l’Ouest, en vue d’accroître la production nationale du maïs. Le projet Agribio, de production, de stockage et de commercialisation du maïs grain et du soja dans les localités de Bantoum I et II, commune de Bangangté, vise en effet à aménager et viabiliser au moins 3 000 hectares (ha) d’espaces cultivables dans le Ndé, pour la production d’au moins 30 000 tonnes de maïs et 10 000 tonnes de soja. Contribuant ainsi à la résorption du déficit céréalier qui perturbe le développement harmonieux de la filière avicole, entraînant de fait, la hausse des prix de la volaille sur le marché.

Selon le promoteur, François Djonou, le gouvernement, par l’entremise du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, a promis une subvention de 500 millions de F au projet qui s’élève à un peu plus de 8 milliards de F. 250 millions de F ont déjà été versés.

Le projet va se dérouler en trois phases de 1 000 ha chacune. Ainsi, pour la première phase qui a débuté, 1 100 ha de surfaces ont déjà été défrichés et le maïs a été semé sur 210 ha. 700 ha seront prêts dès ce mois de juillet pour la campagne de maïs qui débute en août 2013. En janvier 2014, 1 000 autres ha seront utilisés pour produire  environ 10 000 t de maïs. Les trois autres années serviront à produire la céréale sur toute l’étendue des 3 000 ha de surfaces. L’utilisation de semences améliorées favorisera l’amélioration de la production escomptée.