L’Association des chefs traditionnels du Wouri souhaite que la Communauté urbaine de Douala (Cud) soit plus ferme dans le dégagement des trottoirs occupés de manière anarchique.

L’appel est contenu dans un communiqué rendu public récemment, après la tenue de la conférence ordinaire des chefs traditionnels des villages du Wouri à Bonamatumbè (Douala IV). Le document se penche sur l’état du département au premier semestre 2013, et contient bien d’autres préoccupations. Ainsi, entre autres choses, les chefs marquent « leur inquiétude par rapport à l’extrême lenteur de la mise en chantier du deuxième pont sur le Wouri ».

Par ailleurs, ils souhaitent que la Cud et les mairies d’arrondissement mettent des moyens à leur disposition « pour veiller à la sécurisation et à l’entretien des cimetières de la ville qui sont sous leur responsabilité », et invitent à une réflexion sur le phénomène récurrent du feu dans les marchés de Douala.

Sur un tout autre plan, politique, celui-là, les chefs encouragent les filles et fils du terroir à militer massivement dans les divers grands partis politiques « susceptibles d’accéder au pouvoir local, régional ou national à brève échéance, afin de faire entendre la voix du Wouri dans toutes les chapelles et d’assurer une meilleure représentation du terroir. »

Les chefs ont également remercié les grands conseillers et la Cud pour les résolutions et initiatives en faveur de la construction de la Maison de la culture sawa-siège du Ngondo dans la Vallée de la Bessèkè.