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Dossier de la Rédaction

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800 millions pour les peuples pygmées

Somme à verser aux communes abritant ces populations, dans le cadre de la 2e phase du plan de développement de ce peuple.

Dans le cadre de la 2e phase du Plan de développement des Peuples Pygmées (Pdpp) mis en œuvre par le Programme national de Développement participatif (Pndp), environ 800 millions de F ont été réservés pour financer les activités en faveur des peuples pygmées vivant dans 31 communes des régions du Centre, de l’Est et du Sud. L’annonce a été faite ce lundi à Kribi, au cours du lancement dudit Programme, en présence notamment du Dr Aboutou Rosalie, Sg du ministère des Affaires sociales et Marie Madeleine Nga, coordonnateur national du Pndp.

« De par leurs conditions de vie, les groupes humains considérés comme autochtones vivent dans une situation de vulnérabilité sociale permanente. Il s’agit de promouvoir l’inclusion socioéconomique de ces populations », déclare le Sg du Minas. Pour les autorités administratives, il ne s’agit pas cependant de développer un système d’assistanat auprès de ces peuples, mais « d’un levier pour démultiplier les potentialités dont ils regorgent ». Car, la problématique des peuples pygmées est au centre des préoccupations du gouvernement et l’unité du Cameroun ne sera parfaite sans une intégration réussie de toutes les composantes sociales, notamment les peuples pygmées, présentés par les historiens comme les premiers habitants du Cameroun, mais malheureusement devenus vulnérables.

Au cours de la 1ère phase du Pndp (2004-2009), le Pdpp a démarré en 2007 dans neuf communes du Sud : Djoum, Oveng, Mintom, Niété, Akom II, Lokoundjé, Campo, Bipindi, Lolodorf. Il a été mis en œuvre conformément à un plan communal d’action structuré autour de cinq composantes : la citoyenneté, l’éducation, l’agriculture, la santé, le dialogue intercommunautaire et la sécurisation foncière.

Ainsi, dans le Sud, cette phase a permis d’enregistrer comme principaux résultats, la confection de 1440 cartes nationales d’identité et 2349 actes de naissances ; l’amélioration du niveau de représentativité des peuples pygmées dans les instances de décision au niveau local, la construction et l’équipement de 7 centres préscolaires. En outre, 18 villages pygmées ont désormais des droits d’usufruit sur des espaces reconnus par les Bantous et l’administration, 164 accoucheuses traditionnelles ont été formées, etc. Globalement, ces différentes actions ont contribué à faire passer le nombre d’enfants ayant réussi au Certificat d’Etudes Primaires de 17 en 2007 à près de 70 en 2012 et, selon le Pndp, à réduire les conflits fonciers.

Mais des contraintes persistent dans la mise en œuvre de cette opération. Il s’agit principalement de l’absence d’une approche pédagogique spécifique à la scolarisation des enfants pygmées ; de la difficulté d’accès à la propriété foncière ; la non reconnaissance des campements comme villages (chefferies de 3e degré) ; l’absence de mécanisme formel d’insertion professionnelle pour les stagiaires et ceux en formation.



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