Un atelier y relatif s’est ouvert lundi dernier à Yaoundé.

«Pour avoir un métier, il faut avoir une bonne formation dans un domaine bien précis ». Dixit Zacharie Perevet, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop).

C’était à l’ouverture des travaux du Ve atelier international sur le répertoire opérationnel africain des métiers et des emplois (Roame), lundi dernier. Objectif de la rencontre : identifier les différents types de métiers existant en Afrique afin de mettre sur pied un répertoire qui va désormais orienter la formation professionnelle des jeunes. Au Cameroun, sur 204 métiers recensés dans le répertoire opérationnel des emplois et métiers du Cameroun (Romec), 100 fiches-emplois vont faire l’objet de la mutualisation dans le cadre du Roame. A ce sujet, le ministre a indiqué qu’avec l’ouverture actuelle du monde, les jeunes Camerounais peuvent travailler partout.
Pour achever l’élaboration de ce répertoire des métiers en Afrique, les participants venus de France, du Tchad, du Bénin, du Togo et du Mali vont plancher pendant cinq jours sur la mutualisation des métiers en Afrique. Ainsi, le répertoire finalisé permettra non seulement aux services publics de l’emploi (Spe) de divers pays, mais aussi aux chercheurs d’emploi et aux entreprises, de mieux définir leur offre d’emploi. Pour le cas du Cameroun, les emplois ciblés se recrutent dans le secteur industriel et la sous-traitance. Selon le Dr François Tabi Akono, inspecteur de formation n°1 au Minefop, ce choix se situe dans la perspective de la réalisation des grands projets structurants en cours au Cameroun.
Puisque la mutualisation des emplois et des métiers est un enjeu majeur et déterminant pour l’épanouissement des pays en Afrique subsaharienne, l’atelier de Yaoundé envisage d’améliorer le rapprochement entre l’offre et la demande d’emploi afin de servir de langage commun entre tous les intervenants du marché de l’emploi. Ceci à travers le renforcement de la dynamique Roame dans les différents pays adhérents au processus. Entre autres résultats attendus au terme de cet atelier : l’élaboration des fiches emplois/métiers dans le Roame, l’adoption d’une charte et l’identification des pistes de développement du Roame. Ce programme de coopération, faut-il le rappeler, a été signé le 29 mars 2012 à Paris entre le Minefop et le Groupement d’intérêt public pour le développement, l’assistance technique et la coopération (Gip International) pour la France. Il s’étend de 2011 à 2014.