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Dossier de la Rédaction

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« Les migrations professionnelles doivent être organisées »

http://cameroon-tribune.cmDr François Tabi Akono, inspecteur de formation n°1 au Minefop, coordonnateur du programme de coopération 2011-2014.

Quelle est la situation de l’emploi à cette date au Cameroun?

Le taux de chômage actuel est de 14%. Mais le taux de sous-emploi est plus élevé. Il va au-délà de 60%. Et le secteur informel occupe plus de 80 % de l’activité. Douala et Yaoundé se retrouvent parmi les villes les plus concernées par ce problème. On y retrouve un taux de plus de 25 % à 35 % de chômage. Donc, à ce stade, il est question de mettre en place un document qui permette de décrire tous les emplois existants et les profils requis pour occuper ces emplois. Cela nous permettra d’abord d’identifier le nombre de chômeurs, ensuite, leur profil et enfin, les besoins en termes de formation pour qu’ils aient des formations appropriées parce qu’aujourd’hui, c’est l’approche par  compétences (Ac) qui prévaut. Il s’agit concrètement de prendre connaissance des compétences requises de l’apprenant qui est au centre du processus de formation et de s’assurer qu’il est capable d’exercer sa profession.


Parlant des migrations professionnelles, comment le programme rendra-t-il ses actions effectives en Afrique ?


Aujourd’hui, le monde est ouvert. Nous sommes dans la mondialisation et les gens vont là où ils savent qu’il y a des possibilités d’occuper des emplois. La dynamique est comme celle de l’exode rural. De nos jours, on quitte les villes pour aller dans les pays au sein desquels on est sûr de trouver des emplois. A ce stade, vous voyez que les migrations professionnelles doivent être organisées. Nous ne devons plus laisser nos enfants aller mourir en mer parce qu’ils essayent de trouver des chemins tortueux dans la quête de l’emploi dans d’autres pays.


Que faire concrètement dans ce cas ?


Il est question de réfléchir sur les problématiques, les approches et les méthodologies qui permettent aux nôtres de s’organiser avant d’entreprendre un processus migratoire. Il est question, dans la dynamique inscrite par le chef de l’Etat, d’élaborer un document de politique nationale de migration, un document qui recense tous les profils migratoires des Camerounais. Le Cameroun est une zone de stabilité dans un environnement d’instabilité. Il est question aussi d’élaborer des politiques tout autour des zones frontalières pour voir comment les mouvements peuvent s’opérer en termes de mobilité et en termes de main d’œuvre.

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