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Akwa : deux morts dans l’effondrement d’un immeuble

http://cameroon-tribune.cmUne femme enceinte et un enfant ont été sortis des décombres par les sapeurs-pompiers hier.

Le bruit de la structure de l’immeuble qui commençait à céder a réveillé le voisinage aux environs de 4h du matin, dans la nuit de mardi à mercredi. « J’ai entendu des craquements et j’ai cru qu’il s’agissait de voleurs en train d’arracher la toiture. J’ai commencé à crier, avant de recevoir les parpaings sur la maison », explique une voisine. Son domicile, situé en contrebas est endommagé, la toiture effondrée, des murs affaissés, etc. Heureusement, on ne compte que des blessés légers.

D’après les autorités administratives (préfet du Wouri, sous-préfet de Douala 1er, etc.) arrivées sur les lieux le matin, une femme enceinte et son enfant de 5 ans se trouveraient sous les gravats. Aucun signe de vie des victimes n’a été enregistré. L’infortunée, d’après les témoins, habitait au premier étage de l’immeuble. Son compagnon, Ndjomdo Divine Junior, était en quelque sorte, le « gardien » de l’édifice. Absent au moment des faits, il n’a pas supporté la nouvelle et a perdu connaissance à son arrivée hier matin, avant d’être évacué dans un hôpital. Les sapeurs-pompiers et les forces de sécurité rendus sur place ont commencé à établir un cordon de sécurité, en attendant « un appareil de levage » pour déblayer les gravats et fouiller les décombres.

D’emblée, le non-respect des normes de sécurité est évoqué pour expliquer l’effondrement de l’immeuble. « Il faut que des sanctions fortes soient prises à l’encontre de toutes ces personnes qui construisent sans respecter les normes. Il y a eu 2 morts à Ndokoti dans une église toujours à cause d’un effondrement. Ça fait à peine deux mois et nous sommes encore ici pour le même cas. Un bâtiment de six niveaux, avec les fers de six qu’on a utilisés pour couler les dalles. Les normes de construction n’ont pas été respectées », déclare Naseri Paul Bea, préfet du Wouri. Ce dernier préconise par ailleurs la mise sur pied « d’une brigade spéciale, pour surveiller les constructions dans la ville, afin d’éviter d’arriver à ce stade ».

Par ailleurs, selon des voisins, le bâtiment incriminé avait été signalé aux autorités municipales. « A mon arrivée ici en 2009, l’immeuble était de R+4. J’avais signalé le danger qu’il représentait à la Communauté urbaine de Douala. Je me sentais en insécurité », déclare Agnès Edibe, délégué d’arrondissement de Douala 1er du Minproff, dont le bureau jouxte l’immeuble. Mais par la suite, d’autres travaux ont été entamés, pour ajouter deux étages à l’immeuble. Au moment où nous mettions sous presse, les recherches se poursuivaient, d’après le commandant des sapeurs-pompiers de la ville.http://cameroon-tribune.cm



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