Une quinzaine de formations politiques a déposé des listes pour les législatives à la direction générale des Elections.
Huit heures. C’est le temps mis par la délégation du Comité central du Rdpc venue déposer les listes de cette formation politique pour les législatives du 30 septembre 2013.
C’est l’air visiblement satisfait que l’ensemble de la délégation conduite par le secrétaire général adjoint du Comité central a quitté la direction générale des Elections (Dge) « Nous sommes candidats dans toutes les circonscriptions. Ça veut dire que nous avions 180 dossiers fois deux, ce qui a justifié ces huit longues heures. Nous avons tout à fait le sentiment du devoir bien accompli. Parce que tous ces dossiers devaient être pointés l’un après l’autre et c’est ce qui a été fait », a déclaré Grégoire Owona. Mais il n’y avait pas que le Rdpc à la Dge pour cet exercice. Bien avant lui, l’on a noté le passage d’une dizaine d’autres partis politiques. On peut entre autres citer l’Amec de Joachim Tabi Owono qui s’engage dans le Nyong-et-So’o, le People’s action party (Pap) d’Ayah Paul Abine qui a choisi quatre circonscriptions dans la région du Sud-Ouest, l’Ufdc de Victorin Hameni Bieleu, le Cnc de Marcus Lontouo. Il y avait aussi l’Union des populations du Cameroun (Upc) qui avait de nombreux mandataires en raison, a expliqué Basile Louka, des nombreuses circonscriptions dans lesquelles le parti est engagé. Le « parti historique » a donc décidé d’aller à ce scrutin en rangs serrés, contrairement à l’élection des sénateurs d’avril dernier. Le Merci d’Isaac Feuzeu n’a pas voulu dévoiler les circonscriptions dans lesquelles il entend compétir. Le Rdpc a été immédiatement suivi du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dont le président national, Maurice Kamto entend conduire la liste aux législatives dans le Mfoundi.
L’Union démocratique du Cameroun (Udc) a pour sa part choisi l’agence départementale Elecam du Mfoundi pour déposer sa liste de candidats dans cette circonscription, au même titre que la Renaissance sociale démocratique du Cameroun.
Du côté des municipales, la ville de Yaoundé a connu une certaine effervescence. La plupart des partis politiques ayant choisi la fin de la journée pour se manifester. Certains étant même arrivés après les délais légaux prévus : « Il revient au Conseil électoral de statuer sur ces cas », nous a indiqué un responsable d’Elections Cameroon. Cette situation ayant également été vécue en dehors de la capitale politique du Cameroun. La raison avancée par la plupart des responsables dans cette situation, le retard dans la délivrance du certificat de cautionnement. Les services de la Trésorerie générale de Yaoundé sont d’ailleurs restés ouverts jusque tard dans la nuit de mercredi à jeudi à cet effet.
