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Dossier de la Rédaction

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Ayuketah Oswald Tambe à la Sopecam

http://cameroon-tribune.cmLe DG de l’Agence du service civique est venu solliciter un partenariat avec l’entreprise vendredi dernier.

Dès l’entame de son entretien avec Marie-Claire Nnana, directeur général de la Société de presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam), Ayuketah Oswald Tambe , directeur général de l’Agence du service civique national de participation au développement (ASCNPD) a tenu à dire sa gratitude à son hôte. « Nous vous sommes très reconnaissants parce que depuis le lancement de nos activités, vous nous avez accompagnés de façon quasi exhaustive à travers la publication d’articles divers et même des communiqués », a lancé le Dg qu’accompagnaient plusieurs collaborateurs. Mais comme « l’appétit vient en mangeant », M. Ayuketah sollicite de la Sopecam un cadre plus formel de partenariat pour une meilleure visibilité de l’agence.

Une sollicitation à laquelle Marie-Claire Nnana a donné son accord de principe. « Dans la mesure où nous œuvrons tous à l’éducation et à l’épanouissement des jeunes, il serait normal que nous travaillions ensemble dans le principe gagnant-gagnant qui constitue un partenariat », a-t-elle souligné. C’est pourquoi en se séparant, les deux managers ont convenu que leurs collaborateurs compétents se mettent rapidement au travail pour adopter les termes de référence de cette collaboration. Surtout que dans les prochains jours, l’ASCNPD envisage de lancer une autre phase de son activité. Il s’agit, en collaboration avec le ministère des Affaires sociales, de la formation des enfants de la rue, (pygmées, albinos, etc.) qui sont considérés comme des enfants vulnérables.http://cameroon-tribune.cm



« Nous n’abandonnons pas ces jeunes à eux-mêmes »

Ayuketah Oswald Tambe, directeur général de l’Agence de service civique national de participation au développement.


Monsieur le directeur général, on a l’impression que depuis sa création, votre structure est cantonnée à Yaoundé. Que faites-vous pour les jeunes dans l’arrière-pays ?

Nous ne sommes en rien cantonnés à Yaoundé. L’année dernière, nous avons procédé à la sélection de 6000 jeunes dans les 58 départements que compte le pays, en collaboration avec les commissions régionales mises en place par un texte du ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, président du conseil d’administration de l’Agence.  Avec les membres de ces commissions, les gouverneurs qui les président, on a travaillé pour rendre ces enfants actifs partout où ils se trouvent.

Que sont devenus ces jeunes aujourd’hui ?

Ils sont en train de travailler sur le terrain, dans le cadre des activités qu’eux-mêmes ont choisies. Ils ont élaboré des business-plan et sur la base de ces business-plan, nous leur avons accordé des appuis d’un montant global de 770 millions de F, offerts par le chef de l’Etat. Ces appuis ont été remis à environ 1000 associations qui œuvrent  dans des domaines tels que l’élevage, l’agriculture et autres. Nous avons également mis l’accent, lors de leur formation, sur l’éducation civique et le réarmement moral, parce que le chef de l’Etat a demandé que chacun se mette au travail, à son niveau,  pour que le Cameroun soit un pays émergent en 2035, une République exemplaire. Et nous ne pouvons pas réaliser cette vision du chef de l’Etat sans que chacun se sente concerné.

Vous parlez de recrutement et de volontaire. Comment participe-t-on au service civique ?

J’ai banni, en ce qui concerne le service civique, le mot recrutement. Nous mobilisons ces enfants pour leur donner une formation et à la fin, nous les accompagnons pour qu’ils travaillent dans les zones rurales. Ce sont des volontaires qui viennent vers nous pour que nous leur apprenions à aimer leur pays et à devenir autonomes pour participer au développement de leur patrie.

Y a-t-il un système de suivi pour ces jeunes après leur formation et l’appui que vous leur accordez ? 

Bien sûr ! Nous n’abandonnons pas ces jeunes à eux-mêmes. Cette année, par exemple, des équipes viennent de rentrer du terrain où elles sont allées mobiliser les 1000 volontaires de 2013. Elles ont donc profité de cette occasion pour évaluer les activités de la cuvée 2012. Surtout que les textes nous demandent d’assurer un accompagnement personnalisé de ces enfants.

Quand on sait que l’ASCNPD a pour principal cible les 17-21 ans, que faites-vous en direction des plus âgés ?

Avec les volontaires de 18-45 ans, nous insistons sur le module d’éducation civique, d’éducation à la citoyenneté à travers des causeries éducatives, des débats, qui les amènent à comprendre le bien-fondé d’être patriote. C’est un module que nous proposons pour les deux périodes d’activités du service civique, qui durent respectivement 60 jours et six mois.

Ayuketah Oswald Tambe : « Nous leur apprenons à aimer leur pays. »



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