Le ministère en charge de l’environnement mesure l’impact des mesures prises depuis cent jours.
Les résultats des dernières Initiatives à résultats rapides (Irr) pour lutter contre la corruption dans les domaines d’activités du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded) seront bientôt connus.
Vendredi dernier, des cadres de ce ministère étaient réunis à Yaoundé à l’effet d’évaluer ces Irr. En ouvrant la réunion d’évaluation, le ministre Pierre Hélé a fait cette annonce. Il a également rappelé quels étaient les objectifs des initiatives en question et le contexte dans lequel elles sont nées et se meuvent depuis quelque trois mois.
A la suite d’une entreprise globale de lutte contre la corruption pilotée par la Commission nationale anti-corruption (Conac), les Irr actuelles ont été mises en route le 1er mars 2013 pour onze ministères. Trois jours plus tard, le Minepded ouvrait le compteur de sa propre opération contre certaines mauvaises pratiques. Il était, à titre d’exemple, question de faire croître au-delà de 25%, les recettes issues des sanctions à la réglementation relative à la protection environnementale. Ou encore, de réduire de 60% les pertes et autres dysfonctionnements recensés dans l’administration des procès-verbaux sanctionnant les pollueurs et autres fraudeurs à la législation sur le développement durable et la conservation de la nature.
La lutte contre la corruption, a rappelé le ministre Pierre Hélé, est une priorité du gouvernement. Il a adopté un document guide pour encadrer cette vaste action depuis 2010. L’objectif global étant qu’à l’horizon 2015, l’éthique soit une valeur partagée par le citoyen lambda. Plus ordinairement, a-t-il noté, lutter contre la corruption sert aussi à une transformation sociale qui permet à chacun de bénéficier justement et davantage de la richesse nationale.
