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Dossier de la Rédaction

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Trafic d’ossements : la suite

Le verdict sur la culpabilité des prévenus devrait être donné vendredi prochain.

Palais de justice de Ndokoti, vendredi 19 juillet dernier. Jean-Marie Badoana, représentant le ministère public fait ses réquisitions. Le procureur de la République requiert la culpabilité de tous les prévenus. « Nous avons le listing des appels de Money Money Akwa. Il a notamment commandé les ossements humains à Yves Essékè via le téléphone de la grand-mère de ce dernier. Nous avons les conversations entre les fossoyeurs et l’itinéraire que ceux-ci ont emprunté de Nkongsamba à Douala pour la livraison », affirme le représentant du ministère public. La famille de M. Youmbi, dont la sépulture a été profanée, s’est portée partie civile. Mais leurs avocats se sont retirés de la cause « faute de temps pour se concerter avec le client et formuler une demande en dommages et intérêts ».

« Aucun appel téléphonique direct entre Money Money Akwa et Yves Essèkè. Aucun transfert d’argent entre les deux hommes pour l’achat du matériel ou avance à la commande. Le ministère public n’a pas accepté que l’on présente le listing des appels du téléphone d’Yves Essèkè que les policiers ont récupéré au moment de l’interpellation du jeune homme. Le vrai commanditaire se trouve ailleurs », clame l’un des conseils de la défense, Me René Manfo. La plaidoirie de cet avocat vise à montrer que son client, Money Money Akwa II, 64 ans, ancien secrétaire général du Ngondo, est mêlé par erreur à l’affaire.

En rappel, l’affaire commence le 22 avril 2013 quand Yves Essèkè, Eric Dié Ekom et Cabrel Gerri Ginkam sont interpellés par une patrouille de la police, au quartier Nyalla. Ils transportaient à bord d’une moto des ossements humains récupérés dans une tombe à Nkongsamba. « J’allais vendre ces os contre 20 millions de F au nommé Passy, habitant au quartier Haoussa à Nyalla. Je suis allé à Bonapriso, chez mon oncle Money Money Akwa, chercher mon cousin Epée pour qu’il m’accompagne au lieu du rendez-vous », a réitéré Yves Essèkè. La collégialité, composée de Mme Fleurette Donfack, d’Elie Gongmoga et du président Omam Fils, livre le verdict sur la culpabilité des prévenus vendredi 26 juillet prochain.



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