La gendarmerie nationale a procédé à des contrôles sur l’axe Yaoundé-Douala samedi dernier.

Un bus de transport d’une agence de voyage en provenance de Yaoundé pour Douala est stoppé net dans sa course à Kankanzock, non loin d’Edéa. A son bord, 43 passagers. En consultant le bordereau, le lieutenant colonel Roger Djeufa, commandant du détachement de la prévention routière de la gendarmerie nationale sur l’axe Douala-Edéa-Pouma et Dibamba, s’aperçoit que la configuration du véhicule prévoit 34 places assises. Neuf personnes sont de trop. Surcharge donc ! Le chauffeur est sommé de payer 25 000 F par tête et 7 200 F pour défaut de port de ceinture de sécurité, soit un total de 232 200 F. Plusieurs autres cas similaires d’infractions routières ont été relevés, au cours de la campagne de prévention menée par la gendarmerie nationale le week-end dernier sur l’axe Yaoundé-Douala.

L’excès de vitesse, la surcharge et l’absence de boîte à pharmacie sont autant d’infractions reprochées aux automobilistes. Les amendes à payer varient entre 1 200 et 25 000 F, en fonction des infractions commises. Revendications et grincements de dents fusent du côté des contrevenants au moment de régler la note. 

Initiée depuis le mois de janvier par le secrétaire d’Etat à la Défense en charge de la gendarmerie nationale, Jean Baptiste Bokam, la campagne de prévention routière vise à combattre les accidents récurrents sur les routes. « Il s’agit pour les gendarmes déployés sur les routes de veiller au respect des règles de la circulation routière et de contribuer à la protection du patrimoine routier », a déclaré le général de division Mambou Deffo descendu sur les lieux. L’opération  porte déjà des fruits. « Les usagers comprennent progressivement le bien- fondé des contrôles. Résultat, on enregistre moins d’accidents sur les routes », s’est réjouit le général de division. La gendarmerie nationale compte poursuivre les contrôles pour améliorer les comportements et ranger définitivement les hécatombes dans l’armoire des souvenirs.