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Dossier de la Rédaction

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Congo: le président de l’organe anti corruption en prison

Joseph Mapakou et plusieurs de ses collaborateurs sont accusés de … corruption.

Le président de l’Observatoire anti-corruption au Congo-Brazzaville (Oac) s’est-il laissé corrompre ? C’est ce que la justice congolaise doit déterminer dans les tout prochains jours dans le cadre d’un jugement en comparution immédiate. En attendant, Joseph Mapakou et quatre de ses collaborateurs séjournent depuis trois jours à la Maison d’arrêt de la capitale congolaise. Ils auront auparavant transité par le bureau du procureur de la République et le commissariat central où ils sont restés détenus durant une semaine. Un autre accusé dans cette affaire est encore en liberté parce que jouissant de l’immunité parlementaire.

Parmi les faits reprochés à Joseph Mapakou et ses collaborateurs, figurent des actes constitutifs d’infractions, d’abus de pouvoirs, de détournement de deniers publics, de délits de concussion et de délits de corruption, révèle le colonel Jean Eve Alakoua, porte-parole de la police. C’est une série d’enquêtes internes réalisées dans cet organisme indépendant qui auraient permis de découvrir ces malversations. Des investigations lancées à la suite notamment d’une affaire de corruption relative à la réhabilitation du siège de cet organisme en fin 2011. Le vice-président de l’Observatoire, André Ikonga Logan, et Joseph Mapakou auraient alors perçu 24 millions de F de pot de vin, rapporte le bimensuel « La tribune d’Afrique ». Un scandale dévoilé par la société Babylone, exécutrice des travaux, qui avait stoppé le chantier évalué à environ 258 millions de F pour exiger la restitution de ce pot de vin.

Mais d’aucuns pensent que le président de l’observatoire et ses proches seraient victimes de règlement de compte, dans un contexte où l’Observatoire est miné par des dissensions internes. Joseph Mapakou serait ainsi interpellé pour la seconde fois, en l’espace de six semaines. Son calvaire et celui de ses proches aurait commencé le 28 mai dernier.

Toutefois, El Hadj Djibril Bopaka, responsable d’une commission de l’Observatoire créé en 2007, pense que l’affaire est suffisamment grave et les fautes concrètes. « C’est un dossier embêtant, on ne peut pas mettre en prison un président de l’Observatoire pour des petites choses ; ce sont des fautes graves de détournement et de trafic d’influence et ça nous devons dénoncer », soutien-t-il.



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