Un atelier organisé depuis hier à l’Hôpital central de Yaoundé à l’intention du personnel médical de ce corps.

En quinze minutes, la rencontre est bouclée. Le général de division Laurent Claude Angouan’d, directeur central de l’Administration et de la Logistique de la gendarmerie nationale , représentant du Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed) chargé de la gendarmerie, empêché, est allé droit au but. L’officier supérieur a reconnu que la gendarmerie nationale est durement touchée par le virus du Vih/Sida.  Laurent Claude Angouan’d n’a pas fait dans la langue de bois. Il a exprimé sa désolation en indiquant que cette pandémie a une incidence sur les performances de ce corps. Bien avant lui, le Dr Pierre Fouda, directeur de l’Hôpital central de Yaoundé, a salué le partenariat qui lie l’institution qu’il dirige à la gendarmerie nationale.

La formation est, en effet, dispensée par des médecins de cette formation sanitaire. Elle s’adresse au personnel médical et paramédical de la gendarmerie nationale. Cet atelier de trois jours marque le début de la mise en place de l’Unité de prise en charge  (Upec) des gendarmes vivant avec le Vih/Sida. La salle de conférence « Laurence Vergne » accueille ce séminaire qui s’achève demain par une évaluation des participants. La gendarmerie s’implique plus que jamais dans le combat qui vise l’élimination de la pandémie du Vih/Sida.

L’élimination du Vih/Sida, les gendarmes dans le combat.