Les membres de la composante camerounaise du comité mis en place entre les deux pays installés vendredi dernier.
Ils sont une dizaine. Tous hauts fonctionnaires ou officiers supérieurs de nos forces de défense et de la police camerounaise. Ils sont issus de plusieurs administrations dont la présidence de la République et les services du Premier ministre. Ce sont les membres de la composante camerounaise du Comité de sécurité transfrontalière entre le Cameroun et le Nigeria mis sur pied à l’issue de l’accord signé entre nos deux pays à Abuja au Nigeria le 28 février 2012. Ils ont été installés au cours d’une cérémonie vendredi dernier à Yaoundé dans la salle des Conférences du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd) par le ministre René Emmanuel Sadi. A ces hommes, le Minatd a rappelé que la mise en place de ce Comité traduit la volonté des plus hautes autorités des deux pays de renforcer leurs liens et la coopération dans les domaines sécuritaire, économique, commercial, diplomatique et culturel. Et surtout leur détermination à éradiquer les activités criminelles persistantes le long de leur frontière, et à y promouvoir la paix et la sécurité pour le bien-être de leurs peuples respectifs.
Le Minatd a énuméré les maux qui minent la longue frontière entre le Cameroun et le Nigeria, et qui ont pour noms : les ravages causés par certains groupes religieux extrémistes, la piraterie maritime, la circulation des armes légères et de petit calibre, l’enlèvement des personnes et la destruction des biens, les conflits agro-pastoraux, la désinformation, la coexistence délicate de certains groupes vivant de part et d’autre de la frontière… René Emmanuel Sadi a alors exigé des membres du Comité « une maîtrise de l’art de la négociation alliant fermeté, recherche du consensus et diplomatie, dans l’intérêt bien compris de notre pays et de la sécurité de nos populations. » Le Minatd était accompagné au cours de cette cérémonie de ses collègues des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo et des Forêts et de la Faune, Ngollè Philip Ngwese et des gouverneurs des régions concernées.
