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Dossier de la Rédaction

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Etoundi Oyono au tribunal


L'ancien directeur de la Maetur comparaît le 2 août prochain pour complicité de faux et usage de faux.

La première audience de l’affaire opposant le ministère public à Emmanuel Etoundi Oyono, ancien directeur de la Maetur a eu lieu vendredi dernier au TGI de Yaoundé. L’accusé est poursuivi pour complicité de « faux et usage de faux. » La présidente de la collégialité, Mme Essama, a précisé que l’audience préliminaire règle les formalités. L’accusé Etoundi Oyono était présent. En renvoyant la cause au 2 août prochain, la juge arbitrait ainsi l’une des premières incompréhensions de ce procès qui s’annonce passionnant. Le ministère public voulait que les débats s’ouvrent immédiatement. Une thèse contraire à la position du conseil d’Emmanuel Etoundi Oyono, composé de Me Dominique Fousse, Me Nouga et de Me Christian Ndongo, qui formule le souhait que les débats démarrent en septembre, le temps de réunir toutes les pièces du dossier.

Le ministère public a produit sa liste des témoins. La défense n’a pas pu le faire. Elle avait cinq jours à compter de vendredi dernier pour le faire. Le conseil de Etoundi Oyono laisse entendre qu’il est  dans « l’incapacité de communiquer la liste des témoins. » La défense regrette par ailleurs « l’absence de confrontation » lors de l’instruction. La collégialité a concédé le principe de renvoi à la défense. En effet, de sources proches du dossier, Emmanuel Etoundi Oyono est poursuivi pour « complicité de faux et usage de faux » d’un document dont la paternité est attribuée au ministre d’Etat, Laurent Esso, alors secrétaire général de présidence de la République et PCA de la SNH au moment des faits.

L’accusé est soupçonné de s’être rendu complice de l’usage d’un faux document par  Serge Sabouang, directeur de publication de la Nation, Harris Mintya, DP de Le Devoir, Hervé Simon Nko’o, reporter à Bebela et à Germain Cyrille Ngota Ngota dit Bibi Ngota, DP de Cameroun Express, décédé en avril 2010 pendant qu’il était en détention préventive à la prison centrale de Kondengui. Le nom d’Emmanuel Etoundi Oyono, directeur de la Maetur à l’époque des faits, avait été cité comme l’une des personnalités ayant des connexions avec ces communicateurs et qui avaient bénéficié des bons d’insertion publicitaire de la Maetur. Le ministère public veut la manifestation de la vérité dans cette affaire. Un premier procès ouvert contre les trois premiers communicateurs a abouti à leur condamnation en 2012. Etoundi Oyono avait été alors cité comme témoin de l’accusation.

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