Des régulateurs de la sous-région planchent sur la réduction des coûts à Douala.
Le constat a été établi il y a longtemps par les abonnés des pays de la sous-région. Les coûts pratiqués sur le roaming sont très élevés. Les différents intervenants de l’atelier sur la tarification du roaming, organisé par l’Assemblée de régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (Artac), tenu lundi et mardi à Douala, sont aussi unanimes là-dessus. Afin de pallier cette situation, régulateurs et opérateurs de téléphonie mobile de l’Afrique centrale se sont retrouvés.
Il était question de débattre sur la tarification du roaming. Revoir à la baisse les prix pratiqués dans la sous région. Ils sont jugés exorbitants, soit plus de 1000 F Cfa la minute. Selon le représentant du Dg de l’Agence de Régulation des Télécommunications (Art), François Kamkan, malgré l’ouverture du secteur, la concurrence et même l’accroissement des abonnés, les tarifs du roaming restent élevés.
De 1.174000 abonnés en 2003, on est à ce jour à plus de 13.000 millions. « Pourtant ces éléments sont signe de vitalité et de rentabilité dans le secteur », explique-t-il. Selon le secrétaire permanent, représentant du président exécutif de l’Artac, Julien Bara, l’objectif de cet atelier est d’étudier les stratégies pouvant conduire à la réduction et l’harmonisation des tarifs du roaming en Afrique centrale. Les participants doivent trouver un terrain d’entente, un compromis », souligne, Julien Bara.
La situation est d’autant plus grave que les abonnés des villes frontalières se trouvent souvent basculés dans le roaming dans leur propre pays. Les usagers se plaignent d’être toujours obligés de s’acheter une carte sim pour appeler. Le représentant de l’Union internationale des Télécommunications (Uit) en Afrique centrale, M. Massima, indique qu’il serait intéressant de prendre exemple sur les pays de l’Afrique australe, de l’Ouest et l’Est. « Il faut que les résultats allant vers la baisse des tarifs soient perceptibles dans les meilleurs délais à l’issue de cette rencontre », a-t-il dit.
