Face à la presse hier après-midi, le Minas Catherine Bakang Mbock a expliqué les contours de l’opération.

Catherine Bakang Mbock, ministre des Affaires sociales (Minas) était face à la presse hier après-midi. C’était en présence du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary. En effet, dans le cadre de la lutte contre l’exclusion sociale impulsée par le président de la République à travers la création de l’Agence de service civique national de participation au développement, ce département ministériel s’apprête en collaboration avec cette agence, de sélectionner, former et insérer 1000 jeunes vulnérables dans la société. Afin que, incapable de subvenir à leurs besoins hier, ils soient dans les prochains mois, ou les prochaines années, économiquement indépendants.

C’est donc pour expliquer aux hommes et femmes des médias comment l’opération va se réaliser que le Minas leur a convié hier. De son propos liminaire et des questions qui ont suivies, l’on a appris que le 05 juin dernier, le Minas a signé un cadre de collaboration avec l’Agence de service civique, représenté à l’occasion par son directeur général, Ayuketah Oswald Tambe. Pour son opérationnalisation, les 1000 volontaires de la cuvée  2013 de cette agence ne seront issus que des couches vulnérables. Celles de tout le pays. Sans exception. Notamment 250 pygmées, 170 Mbororos,  400 enfants de la rue et 180 jeunes des zones frontalières. Les sélections démarrent le 05 août prochain sur le territoire national. Elles s’achèvent le 9. Les opérations se dérouleront dans leurs localités respectives. Elles seront conduites par les services déconcentrés du Minas, ce, sous la supervision des gouverneurs des régions.  Pour faire partie des 1000 jeunes volontaires indiquera le Minas, il faut d’abord être de nationalité camerounaise. Etre âgé de 15 à 35 ans. Etre volontaire pour une carrière stable. Etre disposé à travailler en groupe. Et pour les enfants de la rue, avoir été resocialisé par le Minas, entre autres critères.

Passée cette phase de sélection, les heureux élus seront formés en agriculture, élevage, petit commerce ou en éducation civique, pendant trois mois. Notamment, dans la discipline qu’ils auront au préalable choisie. Pour la formation, le Minas mettra à la disposition de l’agence, les locaux des centres de rééducation des enfants dans ces zones. Et au terme du processus, ces jeunes bénéficieront des appuis financiers du chef de l'Etat, comme il a été question pour les premiers 6.000 volontaires sélectionnés par l’Agence de service civique. En clôturant la rencontre hier, le Minas, Catherine Bakang Mbock a dit qu’il est nécessaire que les énergies soient fédérées pour assurer une réinsertion efficiente des bénéficiaires. « Si tous les acteurs sociaux ne s’impliquent pas véritablement, a-telle martelé, le travail entrepris aura été vain.  Ceux qui auront été retirés de la rue y reviendront malheureusement. »