Pr Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la communication du Comité central du RDPC.
« Après la validation, par Elecam (organe neutre et indépendant), de la quasi-totalité des listes investies par notre parti, le RDPC est d’attaque. Il est en ordre de bataille pour affronter le double scrutin du 30 septembre 2013, dans la transparence démocratique, la ferveur militante et la pugnacité républicaine.
Le RDPC est heureux de constater que la base du parti a présélectionné (soit par consensus, soit à l’aune de deux listes par circonscription) des candidats compétents et compétitifs. C’est sur la base de cette présélection que se sont opérées les investitures, à l’échelon supérieur. Et ces investitures ont été très largement validées par Elecam dont nul ne saurait douter du sérieux et de l’indépendance.
Les présélections ayant abouti aux investitures puis à la validation par Elecam l’ont été dans le strict respect des orientations stratégiques de M. le président national du RDPC, S.E Paul Biya : prise en compte systématique des équilibres sociologiques, du genre, de la complémentarité générationnelle (jeunes, ainés) des états de service au sein du parti, de la probité et de l’expérience des postulants, des impératifs catégoriques induits par les lois et règlements de la République.
Qu’importe qu’il y ait eu, ça et là, quelqu’effervescence lors de la compétition locale, entre les camarades d’un même parti dont l’idéologie est acceptée de tous. Cela procède de la vitalité de notre formation politique et du choc vivifiant des idées dans le cadre du débat interne qui est source d’émulation, par-delà de rares (voire rarissimes) dérives répréhensibles.
Au demeurant, ces légères dissensions ne portent atteinte ni au leadership incontesté du président national, S.E Paul Biya, ni à la charte et aux idéaux du RDPC, ni à l’excellente et à l’inégalable implantation territoriale de notre parti qui a sa vision futuriste ni à son bilan éloquent (exemple : c’est une Assemblée nationale exclusivement RDPciste qui vota, en 1990, les lois ayant abouti au retour de la démocratie au Cameroun après près d’un quart de siècle de monopartisme).
Les missions de sensibilisation et de mobilisation que le Secrétaire général du RDPC, M. Jean Kueté, dépêche sur le terrain le samedi 10 août 2013, sur les très hautes instructions de S.E Paul Biya, président national de notre parti, participent de la nécessité, d’une part, de tout mettre en œuvre afin que nos militants en âge de voter et régulièrement inscrits sur les listes électorales soient en possession de leurs cartes d’électeurs pour maximiser nos chances de succès au soir du 30 septembre 2013 et, d’autre part, de resserrer solidement et fraternellement nos rangs à l’approche de cette épreuve qualifiante.
Dès à présent, le RDPC va s’employer, plus que jamais, à rassurer son électorat fidèle, à persuader l’électorat flottant ou hésitant et à convaincre, par la force de ses arguments, l’électorat hostile. »
