Annonce du délégué du gouvernement lors d’une réunion avec les sinistrés de 2009 vendredi.
Quatre ans après l’incendie ayant ravagé une partie du Marché central, en décembre 2009, les victimes commencent à voir le bout du tunnel. Le lancement des travaux de réhabilitation de la zone sinistrée du marché est imminent. C’est la nouvelle que le délégué du gouvernement auprès de la Cud a communiquée vendredi à l’Hôtel de Ville. Lors d’une rencontre réunissant les représentants des commerçants dudit marché, le régisseur, la police, les pompiers et Futura Engineering, l’entreprise ayant gagné le marché. Fritz Ntonè Ntonè a confirmé aux invités que les travaux allaient débuter d’ici peu. Contrairement à la dernière fois où l’accord de principe avait été donné, mais les délais raisonnables dépassés.
« Avec la période transitoire, l’entreprise ne pouvait pas supporter les travaux et les mener jusqu’à terme. Le marché a abouti cette fois, il est enregistré du point de vue administratif », indiquera-t-il. Plus question de revivre la situation qui a régné du côté du Boulevard des Nations unies, où les commerçants installés sur la voie publique empêchaient l’entreprise sélectionnée d’effectuer les travaux.
Le délégué a prié les représentants des commerçants de prendre des dispositions afin de ne pas gêner la réalisation du chantier. Il est donc question que les marchands installés sur le site et les voies d’accès le libèrent. Il a souhaité que les forces de l’ordre, les pompiers, le président du marché travaillent en étroite collaboration. L’un des sinistrés au nom de ses collègues formulera une doléance : que le délégué du gouvernement ajourne les travaux, afin qu’ils continuent leurs activités pendant un moment du fait de la rentrée scolaire imminente. Mais aucun sursis ne sera envisageable. Tout juste une semaine pour partir d’eux-mêmes. Même le représentant de Furura Engineering a été catégorique : l’entreprise était prête et peut commencer le chantier le week-end même. Fritz Ntonè Ntonè leur a quand même permis de trouver dans le marché, un endroit provisoire où ils pourraient continuer leurs activités en attendant la fin des travaux prévus en décembre. « Sans pour autant compromettre un certain nombre de choses ».
Le délégué du gouvernement a également voulu clarifier certains malentendus, indiquant que les cotisations effectuées par le collectif des sinistrés n’avaient rien à voir avec le chantier dont le montant s’élève à près de 100 millions F. « Il faut dissocier cela des travaux qui seront effectués dans le marché ». Le nombre des sinistrés est d’environ 170.
