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Dossier de la Rédaction

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Musique: « Empire » assoit son trône

Une maison de production pour sortir les artistes camerounais de l’ombre. C’est la mission que s’est fixé « Empire Company », label du rappeur camerounais Pit Baccardi.

Les X-Maleya, Duc-Z et Magasco travaillent déjà en collaboration avec la star du rap, et pour des résultats plutôt satisfaisants. Comme exemple, cette nomination aux Trace Urban Music Awards 2013, dans la catégorie « Meilleurs artistes Musiques africaines ». Travail acharné et promotion restent les secrets de ce label, à l’initiative du concert de vendredi dernier au palais des Sports de Yaoundé. Un concert qui a permis aux fans camerounais d’apprécier les stars internationales : Mokobe et Singuila. Assurer à ces artistes et à bien d’autres une visibilité en Afrique et dans le reste du monde, c’est le vœu de « Empire Company ». De quoi redonner du peps à ces jeunes artistes rappeurs ou non, noyés dans l’océan houleux du showbiz. CT a rencontré Pit Baccardi, qui parle de ses ambitions avec « Empire » et de ses projets pour faire exploser la génération actuelle de chanteurs africains.

« Nous voulons devenir panafricains »

Pit Baccardi, rappeur, fondateur du label « Empire Company ».


Quel soutien Empire apporte-t-il aux artistes camerounais ?

Cela fait 18 ans que je suis dans la musique. Je suis passé par différentes étapes. J’avais déjà produit des disques avant, mais à un moment, je me suis dit qu’il était temps de créer ma propre affaire. La chose logique qui revenait à chaque fois, c’était la création d’un label pour permettre aux jeunes de s’exprimer. Nous avons un siège à Paris et un autre au Cameroun. La volonté c’est vraiment de mettre en avant des talents. Sachant qu’au Cameroun, il y en a beaucoup. Mais il existe peu de structures sérieuses pour mettre en valeur le réel talent de ces artistes. Moi j’ai eu la chance d’avoir des professionnels qui m’ont tendu la main et qui m’ont permis d’avoir la carrière que j’ai eue. Aujourd’hui, les artistes camerounais ont besoin qu’Empire les aide à passer du niveau amateur au niveau professionnel.  

Le public vous a connu à travers le rap, mais les rappeurs ne semblent pas être les poulains favoris d’Empire…

Je ne me concentre pas uniquement sur le rap. Il est vrai que les X-Maleya ont une base hip-hop mais ils font également de la musique tout public. Ce n’est pas un genre spécialisé, de 7 à 77 ans on peut écouter cette musique. Effectivement, les gens sont surpris de voir que je produis des artistes autres que des rappeurs, mais c’est juste que je n’ai pas encore trouvé le rappeur qui me donne des frissons, qui me fait vibrer comme X-Maleya et Duc-Z ont pu le faire. C’est juste une question d’opportunité. Si demain je vois un rappeur qui mérite d’avoir une opportunité, je le produirais. Actuellement, j’accompagne de manière officielle trois artistes : X-Maleya, Duc-Z et Magasco.

Empire se limite-t-il uniquement à la production de disque ?

A court terme, notre objectif est de promouvoir ces trois artistes que nous accompagnons déjà. Notamment dans la production de leurs nouveaux projets : le 26 août pour les X-Maleya et le 7 octobre pour Duc-Z. Nous organisons également des spectacles pour les mettre en vitrine, comme au concert du 2 août dernier avec Mokobe et Singuila. Il y a aussi un spectacle prévu pour décembre prochain. A long terme, nous n’allons pas nous cantonner qu’au Cameroun. Nous voulons devenir panafricains. Dans d’autres pays d’Afrique, il existe des artistes qui ont besoin de visibilité. Nous allons les aider à travers des filiales que nous pensons créer dans l’avenir.

Est-ce une chance pour ces artistes d’avoir une meilleure visibilité au Cameroun d’abord et ensuite à l’étranger ?

A l’étranger, il y a une visibilité pour certains artistes comme Petit Pays ou Lady Ponce et aujourd’hui X-Maleya. Après, il y a un travail à faire en termes d’organisation et malheureusement, parfois, on est victime d’une mauvaise organisation. Ce n’est pas la faute des artistes, mais celle des organisateurs. Et le but est de changer les choses, de redonner des couleurs à la musique camerounaise.


Pit Baccardi : « Beaucoup de talents mais peu de structures sérieuses. »

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