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Dossier de la Rédaction

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RCA: le difficile désarmement

Le processus piétine au point où les élus ont décidé d’y jouer leur partition auprès des forces armées mixtes.

C’est un nouvel appel au désarmement volontaire qui vient s’ajouter à l’opération que mène en ce moment les forces de la Force multinationale en Afrique centrale (Fomac), de la France et de l’Armée républicaine de Centrafrique (Arc) en vue du retour à la stabilité en République centrafricaine. Les maires, chefs de villages et de quartiers de la capitale Bangui et de ses environs sensibilisent la population depuis une semaine pour inciter les hommes armés à remettre leurs fusils auprès de leurs représentants. Une action qui, selon Rfi, porte des fruits dans certaines localités et devrait bientôt être élargie à l’ensemble du territoire. Elle est à mettre à l’actif de la Coordination des organisations de la société civile pour la paix en Centrafrique (Coscipac) et découle des limites observées dans l’opération des forces armées mixtes.

Les armes légères continuent, en effet, de circuler dans la capitale et dans les provinces du pays, aggravant une situation sécuritaire déjà catastrophique, tandis que seule une centaine d’ex-combattants de la Séléka ont été désarmés depuis le lancement de l’opération le 1er juillet dernier. Si les autorités centrafricaines affirment que la sécurité est maitrisée au moins à 80% à Bangui, le Secrétaire général adjoint aux droits de l'homme, Ivan Šimonović, est formel : «  l’Etat n’existe tout simplement pas en dehors de la capitale et il n’y a pas d’état de droit», a-t-il déclaré la semaine dernière, au terme d’une visite de quatre jours dans le pays. «Au-delà de Bangui, il n’y a ni police, ni système judiciaire, ni services sociaux … la population vit dans un état de peur permanent », a-t-il ajouté, s’indignant de ce que des « membres de la Séléka, ne recevant aucun salaire, installent des barrages dans les rues, demandent de l’argent ou pillent les maisons».

Des faits jugés graves qui sont à l’origine de l’initiative du Coscipac. « La peur de la population nous accable et c’est pour cette raison que nous sommes obligés de demander à ce  gouvernement de faire de son mieux pour que la sécurité et la paix reviennent réellement en République centrafricaine», explique Alain-Patrick Goma, porte-parole de la Coscipac. Le commandant de la Fomac, le général Jean-Félix Akaga, a d’ores et déjà donné son onction à l’initiative. Aussi a-t-il invité les populations à déposer les armes auprès des leaders communautaires afin que ses troupes, qui coordonnent le processus de désarmement, passent les  ramasser

Les exactions d’ex-combattants armés continuent.

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