Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

L’espoir renaît

Il faut le dire, mais sans ambages, la nouvelle distillée par divers canaux crédibles de communication sur la pénurie des antirétroviraux indispensables pour combattre la pandémie qui dissémine la mort et la désolation dans la société depuis les années 80 a créé une grande frayeur légitime au sein de l’opinion publique nationale. Comment oublier qu’à l’époque, rien que l’annonce d’une infection au VIH à l’individu lambda signifiait une impitoyable sentence de mort, lequel dès le lendemain de ce diagnostic terrible dépérissait physiquement jusqu’à son dernier souffle. Or depuis, grâce aux avancées déterminantes de la recherche scientifique, la donne a fondamentalement changé. Car non seulement le statut de séropositif n’est plus une condamnation à mort programmée, mais désormais on peut se réjouir que si cette éventualité non souhaitable survient, avec l’avènement des antirétroviraux, l’espérance de survie des personnes concernées ne soit plus menacée et que leur statut sérologique particulier ne compromet pas leur intégration et leur rendement dans l’entreprise et dans la société.

C’est donc à juste titre qu’il faut saluer cette décision du chef de l’Etat d’allouer 5 milliards de F supplémentaires pour l’achat de ces médicaments essentiels afin d’assurer la santé et le confort de ces milliers de compatriotes dans le besoin. C’est d’ailleurs pourquoi depuis mai 2007, le président de la République, S.E. Paul Biya avait pris un acte historique : rendre gratuit le traitement par les antirétroviraux et subventionner de manière substantielle les examens de suivi biologique. Peu importe sans doute qu’au fil des ans la liste des personnes éligibles au traitement s’allonge et perturbe quelque peu les prévisions ainsi que les ressources disponibles, la volonté politique est au-dessus de ces considérations matérielles et certainement de management technique.

Point n’est besoin de donner des leçons à quelque administration que ce soit, mais manifestement s’agissant d’une question essentielle de santé publique, comment contourner les prévisions à terme, comment mettre entre parenthèses une boussole qui donne à avoir sur le futur un plan de financement de nature à nous prémunir des ruptures mortellement préjudiciables, comment ne pas dynamiser un observatoire efficace pour surveiller les disponibilités actuelles tout en étant une structure d’alarme dans un domaine qui concerne la vie humaine sacrée ? Cela tombe sous le coup du sens aujourd’hui, tous les managers l’appliquent dans leurs structures respectives, la gestion des stocks est capitale pour la meilleure santé de l’entreprise. Et, le projet présidentiel qui fait du Cameroun un vaste chantier dans la perspective de son émergence à l’horizon 2035, met l’épanouissement de l’homme au centre de toute action. Car c’est avant tout le peuple camerounais, bénéficiaire de cette nouvelle société de démocratie, de bonheur et de prospérité d’en être l’acteur central et le catalyseur incontournable . Et dans ce grand chantier de développement, la santé constitue l’élément déterminant pour la production, et la réussite. Et en la matière, prévenir n’est-t-il pas toujours mieux que guérir? On comprend, par conséquent, l’impératif d’anticiper à chaque fois sur ce qui peut coincer pour assurer le mieux-être de nos laborieuses populations.

 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière