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Dossier de la Rédaction

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Décentralisation et mobilisation des ressources

Le sujet était au centre de la conférence qui a mis fin aux manifestations de la 2è Journée africaine consacrée au processus.

C’est une conférence sur le thème général des manifestations qui a mis fin à la célébration de la 2ème édition de la Journée africaine de la décentralisation et de la gouvernance locale au Cameroun. « Territoires et participation citoyenne au développement local » a réuni vendredi dernier dans la salle des délibérations de la Communauté urbaine de Yaoundé autour du Pr. Jean Emmanuel Pondi, des universitaires, des représentants de la société civile, des structures impliquées dans le financement du processus. Face à une assistance nombreuse, constituée de hauts cadres du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, (Minatd), de magistrats municipaux, d’hommes et femmes de médias, d’étudiants, le panel a mené la réflexion sur la question des ressources et l’implication citoyenne pour la réussite de la décentralisation. Dans un environnement où il est de plus en plus question de développer une épargne locale là où les collectivités territoriales décentralisées sont de plus en plus dépendantes des ressources extérieures, l’un des panélistes, Suzanne Nganè, directeur des archives et de la coopération au Feicom a relevé la nécessité de tenir des comptes des spécificités de chaque entité.

De même qu’à son avis, et selon les autres participants, la recherche des ressources et le développement d’une épargne locale peuvent se faire sur la base des richesses de chaque commune. Le tourisme étant dans le cas du Cameroun, l’un des éléments qui devraient être privilégiés, même si le Pr. Pondi a relevé le peu d’intérêt accordé par nos communes à ce secteur, préoccupées sans doute, comme elles le sont à trouver des solutions. « Il n’y a pas de territoire pauvre » a martelé l’universitaire, prenant au passage l’exemple de la Suisse qui ne produit pas une seule fève de cacao, mais qui produit l’un des chocolats parmi les plus chers au monde. Tout est peut être dans la manière de financer les projets communaux, comme cela a été relevé. Au rang des communications présentées, il y avait celle sur la place du Sénat dans le processus de décentralisation par le Pr. Jean Claude Tcheuwa, les valeurs socio culturelles et l’engagement citoyen par Mme Christine Andela qui représentait la société civile. La conférence de vendredi dernier était organisée par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.



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