Les leaders traditionnels impliqués dans la sensibilisation des populations contre ces fléaux qui, pour l’essentiel, s’attaquent aux tout petits et font des ravages au sein des famille .

Elles sont bien nombreuses, ces maladies qui, pour l’essentiel s’attaquent aux tout petits et font des ravages au sein des familles. Il en est ainsi du kwashiorkor, de la coqueluche, de la diarrhée et bien d’autres pathologies. Des maladies qui, pour l’essentiel, plongent leurs racines dans la malnutrition et qui sont par conséquent bien évitables. C’est pour éradiquer, ou tout au moins réduire ces maladies que les responsables en charge de la santé publique à l’Extrême-Nord viennent de lancer une campagne y contre ces maladies ; en impliquant dans cette bataille les leaders traditionnels et religieux. C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre la présence d’une équipe de la représentation régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) conduite par Joseph Kouna qui s’est rendue au palais du lamido de Maroua le 6 août dernier. L’équipe avait pour interlocuteurs, sept chefs traditionnels invités à jouer le rôle de relais au sein de leurs communautés.

La malnutrition, a-t-on appris de ces échanges, se décline en plusieurs composantes ; tantôt il y a suffisamment à manger, mais des aliments qui ne sont pas variés; ou alors il y a à manger et de bonne qualité, mais seulement la quantité est insuffisante ; et l’autre version, c’est que souvent il n’y a pas une bonne quantité de nourriture à manger et en plus, cette nourriture n’est pas de bonne qualité. Et la conséquence directe est la survenance des maladies liées à la malnutrition et qui, pour bien de cas conduisent à la mort du nourrisson. Les leaders traditionnels ont par ailleurs été invités à expliquer à leurs populations l’importance de la vaccination ; le prétexte étant le fait que lors de la campagne de riposte contre la poliomyélite qui s’est étalée du 26 au 28 juillet dernier, des cas de résistance ont été relevés dans certaines familles