Delphine Kongnyu ne savait certainement pas qu’elle serait une malade privilégiée. A son chevet vendredi dernier, André Mama Fouda, ministre de la Santé publique, le préfet de la Sanaga Maritime, le Pca de la Fondation Ad Lucem, les autorités administratives de la ville d’Edea, etc. La patiente avait été admise aux services des urgences du nouvel hôpital la veille. Et le tour des locaux après la cérémonie d’inauguration lui a valu la visite de ces personnalités. Delphine Kongnyu était la première patiente internée depuis l’ouverture effective du centre hospitalier une semaine avant.
Une modeste, mais belle infrastructure, dotée des services des urgences, d’imagerie médicale, de pédiatrie, de maternité, de laboratoire, de médecine générale et d’un bloc opératoire. Le complexe hospitalier a une capacité d’accueil de 50 lits.
Pour Atangana Bidjogo, directeur général de la Fondation Ad Lucem, c’est le signe de la renaissance de la Fondation, qui, il faut le dire, a traversé par le passé une période de turbulence, caractérisée par des mouvements d’humeur du personnel. Tout cela est révolu aujourd’hui, affirme le Dg. Une politique basée sur le travail en équipe et l’obligation de résultat, ajouté à l’accompagnement des partenaires permet aujourd’hui d’avoir un centre hospitalier comme celui que Ad Lucem vient d’ériger à Edéa.
Le ministre de la Santé publique n’a pas manqué de souligner l’importance de cet hôpital à Edéa, « ville carrefour entre Yaoundé, Douala et Kribi. Des axes accidentogènes où la circulation sera bientôt plus dense avec le fonctionnement du Port en eau profonde de Kribi. Le nouveau centre hospitalier participera à sauver la vie de personnes victimes d’accident de la circulation ».
Ad Lucem a construit cette infrastructure avant tout, pour continuer d’offrir aux populations indigentes, des soins de qualité aux meilleurs prix. Sa construction a coûté 125 millions F. L’équipement est revenu à une somme d’égale valeur. Ce sont des financements sur fonds propres avec l’appui de quelques partenaires de la Fondation Ad Lucem. Mama Fouda a instruit, en plus des soins de qualité, un meilleur accueil des malades, un bon entretien de l’hôpital.
